L'histoire :
Au nord du royaume d’Edenburg se trouve l’école de chevalerie Wolston qui accueille en pension complète uniquement des jeunes hommes. Une nouvelle année scolaire débute : tous les nouveaux arrivants doivent déposer leurs affaires dans leur chambre avant de se rendre à l’auditorium pour une cérémonie officielle. Thomas fait partie des nouveaux élèves et c’est le cœur gonflé d’enthousiasme qu’il pénètre dans le bâtiment. Il se rend dans sa chambre et, à peine a-t-il posé sa valise sur son lit qu’un jeune homme arrive par la fenêtre, les bras chargés de pommes ! Celui-ci est en fait poursuivi par des chiens qu’il n’a pas réussi à semer. Thomas n’en revient pas et n’est pas au bout de ses surprises : le garçon est un redoublant mais aussi son camarade de classe et de chambre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Plantant son décor dans une école où sont formés des garçons à l’art de la chevalerie, l’histoire de cette courte série nous propose de suivre Thomas dans son apprentissage. Au fur et à mesure, le jeune homme fait preuve d’une détermination, d’une gentillesse, d’une loyauté et d’une naïveté sans faille. Bien évidemment, il est entouré des personnages plus ou moins hauts en couleurs, entre des camarades sérieux, d’autres peureux et un Bernard complètement désinvolte. Globalement, les portraits sont tous attachants et certains personnages sont même complexes : toutefois le récit est un peu décevant : il n’y a pas de vrai fil conducteur, les situations s’enchaînent sans réel lien et ce sont surtout des anecdotes qui nous sont narrées. Du coup, on s’ennuie un petit peu, surtout que la simplicité de certains manque un peu de crédibilité. Fort heureusement, les graphismes viennent à la rescousse de l’intrigue : ceux-ci sont de toute beauté et nous plongent très efficacement dans un monde de chevalerie. Les décors, les personnages, leurs tenues, rien ne manque de détails et le résultat est très réaliste. Seul bémol : les scènes d’action qui sont parfois difficiles à suivre. En tout cas, ce premier volet est moyen mais pas décourageant, bien au contraire.