L'histoire :
Un homme d’une cinquantaine d’années blessé par balle au thorax est emmené d’urgence à l’hôpital d’Uedo. Hélas, le patient, dans un état grave, est arrivé trop tard : malgré les efforts des médecins, l’homme décède sur la table d’opération. Pendant ce temps-là, une prise d’otages a lieu dans une banque. Trois brigands armés menacent la police de tirer sur un autre otage s’il ne leur est pas rapidement fourni un véhicule. Un des voleurs prend une fillette par le col pour montrer qu’il ne plaisante pas quand un autre otage l’interpelle. Il s’agit d’un chirurgien qui lui annonce que l’otage sur qui il a tiré un peu plus tôt a dû mourir à l’hôpital et que la police donnera sans aucun doute l’assaut au deuxième otage tué. Un des malfaiteurs refuse de voir une autre personne mourir et une dispute éclate, mais celui-ci se prend alors une balle dans le ventre et s’écroule. Surnommé « la main d’Horus », le médecin saura-t-il sauver la vie du preneur d’otages ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Prenez la série Urgences, mettez-y un peu de Docteur House, et vous obtenez un bon résumé de La main d’Horus. Vous l’aurez donc compris, il s’agit de suivre un chirurgien qui travaille aux urgences et dont le talent n’a d’égal que le non-respect des règles. Ainsi, l’homme refuse de se soumettre au règlement de l’hôpital, a une vie personnelle assez douteuse, n’hésite pas à prendre des risques et viole les interdits pour sauver ses patients. Même si certains passages sont très exagérés, le récit fonctionne assez bien pour l’instant : on ressent la tension lors des opérations, le charisme du médecin nous emporte et l’originalité du déroulement des opérations nous divertit autant qu’elle nous tient en haleine. Horus étant le dieu égyptien au pouvoir de guérison, on devine que l’homme sauve toujours ses patients, et le surnom lui colle bien à la peau. En ce qui concerne les dessins, le trait fait preuve d’un certain réalisme qui nous immerge d’autant plus dans l’histoire. Les opérations ne sont pas sanguinolentes et, si on voit finalement peu le corps (ou l’intérieur) des patients, on a l’impression de les vivre grâce aux expressions des personnages et aux effets de style. L’opération est donc réussie pour ce premier volet !
