L'histoire :
Un soir, après avoir trop bu en compagnie de clients, Miyamoto préfère rentrer chez lui plutôt que d’accompagner le groupe vers un autre lieu. Seulement, il n’a pas vraiment envie de retourner dans son appartement et s’installe dans un petit parc pour vomir. Là, il remarque une bibliothèque pour enfants encore ouverte malgré l’heure tardive. Miyamoto décide d’y entrer pour se réchauffer. Hélas, l’homme qui tient l’établissement le somme de partir car il pue l’alcool. De plus, l’homme lui reproche de mépriser les livres, ce qui le vexe. Miyamoto se voit alors confier un livre en guise de leçon et sa lecture va le changer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un titre qui parle de livres et de bibliothèque à l‘époque du numérique, il fallait oser. Néanmoins, on se laisse rapidement porter par le récit qui nous propose aussi bien des portraits intéressants qu’une redécouverte de grands classiques. Même si le bibliothécaire n’est pas franchement aimable, on devine une maladresse et un amour des livres qui nous donnent envie de rester dans l’établissement. Ainsi, les livres offrent aux protagonistes un moyen de prendre conscience de leur problèmes, entrevoir de l’espoir, et un moyen de s’évader et se divertir. Certes, le parallèle n’est pas toujours très subtilement mis en évidence, mais le résultat est si efficace qu’on oublie ces détails. De plus, ceux qui apprécient la lecture se retrouveront dans certains personnages et apprécieront de redécouvrir les titres qui ont marqué leur enfance. Quant aux dessins, les planches sont aussi fournies que les étagères des bibliothèques et on sent la chaleur du lieu nous envahir. Les personnages sont expressifs et suffisamment charismatiques sans que cela ne paraisse exagéré. Les passages décrivant les récits des livres possèdent quant à eux une mise en page différente et enrichissent pleinement l’univers de la série. Au final, ce premier volume est une véritable invitation à la lecture et on y répond favorablement : après tout, si vous aimez lire des mangas, pourquoi pas des romans ?