L'histoire :
Un jour, à Tokyo, un homme se mit à cracher des litres de sang avant de mourir sur le quai d'une station ferroviaire. Peu après, trois autres corps furent découverts dans d'autres quartiers de la capitale nippone. Cette vague de morts grandit à mesure que les jours passèrent, au point que les habitants moururent tous. Le gouvernement nippon n'a vu qu'une seule solution à ce qu'il a appelé le virus Pandora : enclaver Tokyo au sein de murs. Des années plus tard, en 2034, Hiro Sakaki est dans le bus scolaire qui doit l'emmener lui et quelques uns de ses camarades au lycée. Alors que le véhicule arrive devant l'établissement, il poursuit sa route en accélérant et en prenant la direction de l'enceinte interdite de Tokyo. Les adolescents ne comprennent pas vraiment et Hiro aperçoit une jeune fille au milieu de la route. Celle-ci attaque le bus avec de la magie... Hiro et quelques uns de ses camarades se réveillent un peu plus tard, à l'intérieur de Tokyo et de ses rues dévastées. Ils sont immédiatement attaqués par des individus maîtrisant, semble-t-il, des éléments comme la foudre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis ses débuts, les éditions Komikku ne cessent de surprendre par des séries assez courtes et de qualité. Malicious Code est la seconde série de Masahiro Ikeno (après l'inédit Dive !). Le récit se compose de quatre opus. Le premier volume prend place dans un univers aux faux airs post-apocalyptiques. En effet, le monde a vu la ville de Tokyo dépérir en très peu de temps à cause des effets d'un terrible virus. Depuis, la capitale nippone est contenue dans des murs qui ont été bâtis tout autour pour éviter la propagation de l’épidémie. Cela permet au mangaka d'offrir aux lecteurs des paysages chaotiques réjouissants dans lesquels ses personnages évoluent. Les héros sont des lycéens qui se retrouvent piégés dans cette zone et se font attaquer par des individus possédant visiblement de drôles de capacités. Sous certains aspects, on pourrait penser à une sorte de Battle Royale un brin fantastique, moins violent et moins pervers que l’œuvre de Koshun Takami. On a là une sorte de shônen un peu plus sombre que d'habitude. L'utilisation des pouvoirs est encore un peu nébuleuse et le lecteur n'est pas encore attaché aux personnages, mais gageons que cela devrait s'éclaircir dans le second opus. Les dessins sont par contre très fignolés. Les protagonistes bénéficient d'un véritable soin et les décors, lorsqu'ils sont présents, sont très bons. De nombreux mystères, un rythme soutenu et un visuel de qualité font de ce premier album une lecture plus qu'attirante...