L'histoire :
Toya est un lycéen très studieux et solitaire. Seulement, il n’étudie pas par plaisir ou contrainte : ce qu’il souhaite par-dessus tout est d’avoir un talent qui le propulserait n°1 dans un domaine, peu importe lequel. Ce matin, toute la classe s’étonne de voir la jolie Haito revenir en cours après un mois d’absence. Réputée génie au kendo, la demoiselle ne vient quasiment jamais en cours. Elle s’assoit à côté de Toya et lui emprunte ses notes pour rattraper les cours en retard. A la fin des cours, alors que Toya se rend en cours du soir, il recroise Haito. Celle-ci lui rend ses notes et lui explique qu’il y a peut-être un moyen pour lui d’obtenir un talent, sans préciser le danger que cela représente…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’idée de pouvoir obtenir un talent à partir d’une vie précédente est assez originale : il ne s’agit pas de réelle réincarnation, mais plutôt de pouvoir particulier inspiré d’une personne célèbre, positivement (Einstein, Musashi Miaymoto…) ou négativement (tueurs en série…). Néanmoins, malgré tout le potentiel que cela offre, l’histoire démarre assez lentement. Le personnage principal, Toya, passe la plupart de son temps à jalouser les autres sans agir véritablement, les autres survolent les sujets et retardent les révélations inutilement, l’intrigue a du mal à installer un scénario extraordinaire. Et, surtout, les personnages ne sont pas du tout attachants : Haito est un cliché de la désinvolte sanguinaire, Toya est un prétentieux très jaloux et victime d’un complexe d’infériorité, le groupe auquel appartient Haito a l’air dénué de sentiments… Toutefois, tout n’est pas négatif car il y a de l’action, une organisation courant après les talents macabres, et le rebondissement en fin de volume présage du changement. Graphiquement, les personnages sont assez stéréotypés mais ne sont dépourvus ni de charisme ni d’expressivité. Les scènes de combat sont bien faites, dynamiques et nerveuses. Espérons que la suite fasse mieux.