L'histoire :
En rentrant de sa petite escapade, Fan bouscule une personne. Il s’agenouille automatiquement, persuadé qu’il s’agit d’un garde qui va l’exécuter. Toutefois, le prisonnier constate qu’il s’est trompé : c’est une demoiselle étrangement vêtue qui se tient devant lui. Celle-ci parle bizarrement mais ne semble pas hostile à l’égard de Fan. Aussi, celui-ci s’empresse d’aller rejoindre son quartier. Plus tard, à midi, il se rend au niveau de la clôture. Là, il peut communiquer avec la belle inconnue en utilisant des avions en papier comme lettres. Fan réalise que la jeune fille est devenue indispensable pour lui : en fait, elle est même devenue sa raison de vivre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Peu convaincu par le premier opus, on comptait sur ce second pour faire mieux. Ici, on a le droit à des évolutions dans l’intrigue puisque Fan se trouve une raison de vivre et pleurniche donc moins, mais ce sont les révélations qui font tout : comment la guerre s’est déroulée, qui gouvernait le peuple auquel appartient Fan, et une partie du passé de celui-ci. On découvre également que les gardes se livrent une rivalité intense. Néanmoins, le récit ne passionne pas : les guéguerres entre gardes n’ont aucun intérêt, les révélations sur le contexte politique arrivent un peu tardivement et Fan peine à se montrer attachant... Tout n’est pas négatif pour autant car le scénario s’épaissit et les graphismes restent très bien faits. Hélas, cela n’est pas suffisant. Dommage.