L'histoire :
Tandis que ses camarades profitent de la piscine du lycée, Ayaka s’isole dans une cabine des toilettes pour faire un test de grossesse qui se révèle malheureusement positif. Après cela, la jeune fille préfère rester seule un long moment dans les vestiaires. Du coup, ses amies rentrent sans elle. En chemin, celles-ci se mettent à discuter d’Ayaka lorsqu’elles sont surprises par la sonnerie d’un téléphone portable qui provient d’un sac poubelle. Une des filles prend alors une petite branche pour toucher le sac qui se perce aussitôt. A leur plus grande surprise et horrifiées, les demoiselles découvrent un cadavre de fœtus. Pendant ce temps, un homme vient se confesser à la secte du sourire pour faire part de son trouble de l’identité. Il est loin de se douter de ce qui l’attend...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une femme procureur assoiffée de justice (surtout en ce qui concerne les cas de viol), une lycéenne enceinte de son défunt petit ami et le duo policier qui enquête sur la secte : tels sont les personnages que l’on voit évoluer ici en parallèle. Bien que chacun observe un parcours sombre et relativement mystérieux, on a du mal à rester accroché car, d’une part, on ne voit pas de lien entre les récits et, d’autre part, les scènes d’action sont gores mais leur effet est régulièrement gâché par un rendu grand-guignolesque. Cela est d’autant plus dommage que les graphismes sont de très bonne facture et transpirent la violence sanguinolente avec un aspect très réaliste. L’histoire en elle-même souffre elle aussi de détails exagérés qui atténuent son intérêt et son suspense. Toutefois, tout commence à se lier à la fin de ce volet et on voit mieux où veut en venir l’auteur. Espérons que la suite (et fin) en vaille la peine.