L'histoire :
En 1995, le pays est en proie à de grands troubles dus à un tremblement de terre et aux agissements de la secte Yorm. Après cela, les gens ont vu des choses terribles et se sont parfois livrés à des actes odieux. Le 29 avril de cette année, alors qu’elle rentrait chez elle, Marie Kaji se fit enlever par quatre mineurs qui la séquestrèrent pendant 20 jours. Durant cette période, la demoiselle subit des sévices de toutes sortes : viols en réunion, brûlures de cigarettes, mutilations... Une fois libérée, elle se rendit au commissariat et on la conduisit à l’hôpital. La mère de Marie craignit une grossesse honteuse et, une fois rassurée, transféra sa fille dans un autre établissement pour ne pas entacher la réputation de sa famille. Seulement, entre l’emprise de sa mère et le traumatisme de sa séquestration, Marie a aujourd’hui de graves séquelles psychologiques...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce troisième volume, on fait plus ample connaissance avec la procureure Marie Kaji. On retrace son passé, entre une enfance sous l’influence d’une mère abusive, un évènement totalement traumatisant et des mauvaises rencontres. Ainsi, on comprend pourquoi elle est devenue une justicière sanglante la nuit et quel est son lien avec Ayaka. Les derniers morceaux du puzzle se mettent en place et tout devient plus limpide. La violence est de mise et, si les scènes sont plus réalistes, on le droit à des passages assez épouvantables (viols, tortures, massacres...) qui ont parfois tendance à donner dans la surenchère. Le résultat est donc glauque et difficile mais, pour ceux qui ont le cœur accroché, cela s’avère très efficace. Ce tome est donc tout à fait correct mais rebutera tout de même certaines personnes.