L'histoire :
Seiichirô reprend connaissance grâce à la sonnerie de son téléphone portable. Il s’agit de la professeur principale de Tamami qui s’inquiète de la disparition de la demoiselle : la famille n’a pour l’instant pas envie de prévenir la police et la jeune femme craint que cela ne mettre encore plus la gamine en danger. Seiichirô lui conseille alors de suivre le signal GPS du téléphone de Tamami et lui transmet le nom de Kakoise comme suspect potentiel sans préciser qu’il s’agit de sœur aînée. Puis, tandis que Seiichirô tente de découvrir dans quel bâtiment il est, la professeur retrouve le portable de Tamami devant un hôtel. Elle se renseigne à l’accueil et apprend qu’une dénommée Kakoise y effectue un séjour longue durée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec l’entrée en scène de la famille de Seiichirô et le kidnapping de Tamami, on s’attendait à un dernier volet plein de tension et de révélations. C’est à peu près le cas dans le premier tiers qui se consacre à la libération de Tamami : la demoiselle est retenue captive par la sœur cinglée de Seiichirô qui ne sait quant à lui pas où il est. Même s’il y a du suspense, certaines scènes sont un peu trop exagérées pour convaincre et nous faire vivre pleinement le passage. Mais la suite est d’autant plus décevante et déconcertante. En effet, on assiste à un chapitre improbable où Seiichirô tente de faire apparaître des planches originales de manga par Tamaki : la tentative d’humour est là mais le résultat a hélas oublié d’être drôle. Quant au dernier tiers, il met deux intrigues en parallèle : le départ de Tamami pour se faire passer pour une égérie en Russie et sa défunte sœur jumelle qui fait des siennes. Autant le coup du fantôme a de l’intérêt, autant le coup de la Russie sort de nulle part : on a du mal à comprendre où veut en venir l’auteur et on ressent la précipitation dans les dernières pages. La narration n’est pas forcément bien menée dans cette partie et le rendu ne se montre pas au niveau. A la fin de la série, on reste sur une impression d’amertume due au gâchis du scénario : la déception est donc de mise.