L'histoire :
Sur l'île de Sasaraï, cela fait désormais quelques mois que Miho est en seconde, mais elle n'est pas à l'aise avec sa situation. Il faut dire qu'elle a peur de tout : de la hauteur, des objets pointus, des relations sociales, des insectes... Après les cours, elle se retrouve seule pour fermer le club de tir à l'arc. Elle remarque un téléphone portable oublié quand ce dernier se met à sonner. Miho préfère laisser le portable et rentrer chez elle. Sur le trajet, elle entend un téléphone (posé sur un muret) sonner : c'est le même modèle que celui du club ! Cette fois, la demoiselle décroche et la personne au bout du fil lui demande de lui ramener le téléphone dans un sanctuaire. Peu rassurée, Miho s'exécute mais, une fois sur place, tombe sur un homme étrange qui l'attaque. Elle est sauvée par l'arrivée d'un camarade, le beau Kushida, qui frappe l’agresseur avec son sac. Ce dernier perd alors son visage et dévoile un aspect de robot ! Le cauchemar ne fait que commencer pour Miho...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Scénariste sur Murder incarnation, Keita Sugahara se présente ici seul aux commandes de cette trilogie effrayante. Une demoiselle découvre en effet qu'une partie des habitants est remplacée par des « hommes de fer » qui tuent tous les témoins embarrassants. Comment s'y prennent-ils ? Que veulent-ils ? D'où viennent-ils ? Et qui est la voix au téléphone ? Beaucoup de mystères qu'il va falloir résoudre et qu'on a très envie de voir s'éclaircir. Le climat paranoïaque qui s'installe est bien maîtrisé, la façon dont l'héroïne tente de survivre est plutôt intéressante et le scénario suit une ligne directrice sans vaciller. Quant à l'accroche de fin, celle-ci est très enthousiasmante pour la suite. Les dessins, eux, sont également très soignés et dynamiques. Les décors ne sont pas négligés, les personnages ont beaucoup d'expressivité et de charisme, et la mise en scène est bien pensée. Un bon démarrage pour Tetsumin !