L'histoire :
Hinohara, qui est déguisé en fille et rebaptisée Nao pour l’occasion, n’en revient pas que Kugura soit tombé sous son charme sans se rendre compte de la supercherie. Kugura demande à Hinohara s’il veut bien rester avec lui pour la vie avant de déployer des ailes grâce à son hayagami et d’emmener le garçon dans les airs. Pendant ce temps-là, Eto apprend qu’un vaisseau ennemi approche à vive allure et qu’à son bord se trouve un fourreau divin. Il s’empresse donc de rejoindre les deux jeunes gens dans le ciel pour demander à Kugura de préparer la défense. Hélas, il est trop tard et Kadowaki, qui est à bord du vaisseau, s’élance pour les attaquer. Les ailes de Kugura sont touchées et celui-ci commence alors à tomber en serrant Hinohara dans ses bras. Hinohara n’a pas d’autre choix que d’invoquer son hayagami pour les sauver. Cela rend au garçon ses vêtements de lycéen et Kugura est furieux de découvrir qu’il a été trompé. Seulement, l’heure n’est pas aux explications car Kadowaki est bien décidé à asservir les deux garçons...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A force de voir Hinohara dire qu’il veut être fort et aller de l’avant, on est content de voir que cela se réalise enfin. Non seulement il se travestit pour s’approcher de Kugura mais en plus il va enfin s’opposer à Kadowaki sans chercher à fuir. Ainsi, on a le droit à un combat particulièrement prenant tant par son rythme élevé que sa violence et le changement d’attitude de Hinohara. Cela fait du bien au récit qui se trouve de fait un peu plus dynamique et continue d’alimenter sa dimension tragique. Puis, un peu après le début de la deuxième moitié, on en apprend plus sur les himés et la légende qui entoure l’épée de Hinohara : les mystères sont encore nombreux mais cela titille notre curiosité et notre intérêt pour l’histoire est toujours élevé. La mise en images est quant à elle très soignée comme à l’accoutumée, et les scènes d’action ne manquent pas de fluidité ni de dynamisme. Les personnages sont pour leur part très expressifs et relativement charismatiques, et on remarque un petit passage de fan-service dans lequel Kotoha nous dévoile ses formes. Bref, un neuvième volet qui ne manque pas de mordant.