L'histoire :
Kuroki fait des recherches sur l’organisation qui poursuit Daichi mais il ne trouve rien. Il décide alors d’attendre que se manifestent des types à mystickers rares et demande à une indic des infos à ce sujet. Cette dernière lui dit alors de se rendre sous le pont Katoki où il devrait trouver ce qu’il cherche. Là, Kuroki tombe effectivement sur un groupe utilisant un mysticker rare mais il ne s’agit que de petites frappes. Pourtant, au moment où il les interroge sur l’origine de leur sticker, un homme apparaît et supprime les jeunes gens avant d’entamer le combat avec Kuroki : il s’agit d’un membre de l’organisation Kirinkai... De leur côté, Daichi et Misora viennent de découvrir que le mystérieux Tenjik qui doit les entraîner est... un hérisson qui parle ! Accompagné de la petite Yuyuka, elle aussi blazer, l’animal va ensuite entraîner les deux nouveaux guardians afin qu’ils maîtrisent leur puissance, directement liée à leur pouvoir de concentration... Quelques temps plus tard, alors que Misora et Daichi terminent à peine leur entraînement, la Kirinkai attaque le QG du secteur 3 des guardians, ainsi que la planque de Tenjik...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Shônen oblige, les héros se devaient de progresser avant de repartir au combat et le début de ce troisième volet nous montre donc l’entraînement de Daichi et Misora qui vont apprendre en (trop) peu de temps à maîtriser leur puissance. En parallèle, le mangaka a la bonne idée de faire véritablement émerger l’organisation Kirinkai pour ne pas nous ennuyer avec les seules phases d’entraînement, et il faut dire que ces nouveaux méchants sont cette fois-ci bien plus efficaces et cruels que les rigolos des 2 premiers opus. Alternant tout d’abord humour et action, l’histoire se concentre par la suite sur l’action pure avec l’attaque de différentes bases des guardians par la Kirinkai, l’occasion pour les héros de montrer l’étendue de leurs progrès. Encore une fois, le scénario se révèle donc des plus classiques pour un shônen, avec en plus des méchants hauts en couleurs, des transformations physiques qui rendent plus fort, du monstre géant à la Naruto (pour le coup, le mangaka n’évitera pas cette fois-ci la comparaison avec son frère jumeau, auteur du manga précité), et du retournement de situation de dernière seconde. Bref, aucune surprise et un cheminement classique mais, tout comme pour le précédent volume, la sauce prend et on se retrouve à lire l’histoire d’une traite, preuve que l’auteur sait y faire dans le genre malgré des ingrédients des plus éculés. Graphiquement, le constat est le même : classique mais efficace. De ce point de vue, on ne reprochera donc à ces chapitres que le monstre géant au design un peu trop proche de Kyubi, le démon renard à 9 queues de Naruto. Pour le reste, l’auteur a maintenant bien en main ses personnages et continue de nous faire plaisir en utilisant souvent des plans originaux là où d’autres se seraient contentés d’une vision plus classique. Le scénario s’étoffe petit à petit et les graphismes sont sympathiques : une série à suivre pour les amateurs de shônen pur souche.