L'histoire :
Kuroki affronte Shûga et tente de percer les secrets de sa technique. Repensant à leur ancien combat, il finit par comprendre que son adversaire utilise les ombres pour se déplacer... De son côté Misora a rencontré un membre du Kirinkai, Danji, et ce dernier l’a fait tomber par surprise. Heureusement, la chute de la jeune fille a été amortie par la créature sortie de son nouveau mysticker : Tengoku, un livre géant parlant ! Il s’agit d’un mysticker-ami, une invocation, et celui-ci a protégé Misora en son sein. L’adversaire de la jeune fille utilise des moustiques qu’il envoie par milliers, mais le mysticker feu de Misora puis l’intervention de Tengoku pour avaler le reste des insectes en viennent facilement à bout. Voyant que les petites doses n’ont pas d’effet, Danji passe à une attaque plus violente en invoquant tellement de moustiques qu’ils obscurcissent complètement le ciel. Tengoku ne peut en avaler autant et Misora se retrouve bientôt en bien mauvaise posture, attaquée de toutes parts par des millions de moustiques venus la vider de son sang. Heureusement, la jeune fille s’en sort grâce à une explosion créée par la combinaison de mystickers feu et vent, et le court moment de répit qu’elle obtient va permettre à Tengoku de lui expliquer comment il fonctionne : en recopiant à l’intérieur du livre un dessin prédéfini, Misora peut en effet matérialiser toutes sortes de choses. Tengoku lui propose alors de dessiner un dragon pour que la créature vienne les aider, mais le hic est que Misora n’est pas vraiment douée en dessin...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
S’il est un reproche facile que l’on pourrait faire à propos de Seishi Kishimoto, c’est celui de fournir un travail trop proche de celui de son frère jumeau, mangaka lui aussi et non des moindres puisqu’il ne s’agit ni plus ni moins que de l’auteur de Naruto. Les débuts de Blazer Drive échappaient néanmoins à cela en présentant des graphismes bien meilleurs et un univers assez différents et riche en possibilités diverses, points forts déjà présents dans la précédente série du mangaka, Satan 666. Pourtant, cette fois - et même depuis le précédent opus - la comparaison avec Naruto semble inévitable tellement les combats et les ennemis des héros se rapprochent de la série du frangin. Si tout cela est donc loin d’être original ou inspiré, il faut tout de même avouer que l’on suit encore une fois ces chapitres sans réel déplaisir à défaut d’entrain. Entièrement dédiés à l’affrontement contre les membres de l’organisation Kirinkai, ceux-ci offrent des combats sans grande surprise et d’un niveau inégal. Ainsi, le combat du héros n’est pas vraiment passionnant mais celui de Misora, son amie et faire-valoir attitré, se montre plutôt amusant et propose des techniques de combats qui sortent de l’ordinaire (un livre géant qui parle et qui mange des moustiques avant de faire apparaître une tête de dragon qui a oublié d’avoir un corps rattaché, c’est assez peu courant !). Le combat de celui qui aurait dû/pu être le héros à la place de Daichi, Kuroki, est quant à lui intéressant à suivre bien que la suprématie de ce dernier soit tellement évidente qu’elle ôte une grosse part du suspense. Si le scénario n’est donc pas transcendant (mais n’oublions pas que la série s’adresse à un lectorat relativement jeune), les graphismes sont par contre plus inspirés, et on retiendra principalement le dernier chapitre où l’auteur nous sert quelques plans assez originaux. En bref : des dessins sympas, une histoire qui sent le déjà-vu depuis 2 volumes, des répliques qui s’occupent plus de sonner bien que d’avoir un vrai sens (principalement les phrases de conclusion des combats de Daichi et Kuroki), mais tout cela plaira néanmoins aux plus jeunes lecteurs. On espère tout de même que la série prendra une direction moins conventionnelle dans les temps à venir, sinon quoi elle risque d’être redondante avec une grosse partie du reste de la production.