parution 11 mars 2010  éditeur Kurokawa  collection Kurokawa shonen
 Public ado / adulte  Mots clés Aventure - Action / Science - fiction / Shônen

Blazer drive T1

Un nouveau type d'énergie est créé: les mystickers, des autocollants matérialisant choses et énergies variées. Daichi découvre qu'il est un blazer: il peut maîtriser le pouvoir des mystickers. Un shônen super classique mais avec du potentiel.


 Blazer drive T1, manga chez Kurokawa de Kishimoto
  • Notre note Red Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Red Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Red Star Red Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Kurokawa édition 2010

L'histoire :

Dans un futur proche, le réchauffement climatique de la planète entraîne de très gros bouleversements écologiques et énergétiques. Ainsi, une nouvelle source d’énergie mystérieuse est apparue : les mystickers, commercialisés et fabriqués par une société dont on ne sait pas grand chose. Il s’agit d’autocollants pouvant dégager des flammes, de la glace, de l’électricité, de la lumière... Il suffit d’en coller un quelque part et de l’activer, et le tour est joué ! Bien évidemment, il ne faut pas les coller à même la peau sous peine de blessures plus ou moins graves. A Tokyo, Daichi, Misora et leurs amis de la « team Ozora » traînent dans leur QG urbain habituel pendant que Daichi répare son ball-board, un skateboard électrique dont l’énergie est fournie par un mysticker du type électricité. Soudain, une bande rivale apparaît dans le parc d’à côté en train de poursuivre un jeune homme pour lui voler son argent et ses mystickers : Daichi, bientôt suivi de ses 3 amis, se jette dans la mêlée pour défendre la victime. Pendant la baston, Daichi colle un mysticker feu dans le dos de son adversaire qui s’enflamme alors et se jette dans une fontaine pour s’éteindre, avant de revenir et de lui rendre la pareille. Mais Misora sauve la mise de Daichi en lui collant un mysticker glace pour l’éteindre, tout en envoyant dans le décor le scooter de son adversaire. Daichi se retrouve ensuite isolé et son adversaire le retrouve : après l’avoir mis au sol, il lui colle un mysticker glace à même la peau du bras pour se venger mais il a alors la surprise de voir la glace apparaître devant Daichi et non sur lui ! Ils ne le savent pas encore, mais Daichi est un blazer, un des rares à pouvoir maîtriser l’énergie des mystickers pour s’en servir directement via son corps. Daichi n’a pas compris ce qu’il vient de se passer mais il aura bientôt l’occasion de constater que ce pouvoir vient de lui ouvrir les portes d’un nouveau monde bien plus dangereux que ses petits conflits de bandes, notamment lorsqu’un inconnu va tenter de l’enlever et que son frère va disparaître en essayant de le protéger...

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Après la fin de sa série Satan 666, revoilà Seishi Kishimoto qui se lance à nouveau dans un shônen pur jus et, à ceci près qu’il utilise le système novateur des autocollants énergétiques (ne riez pas), sans une once d’originalité. Tous les poncifs habituels y passent : le héros grande gueule qui se croit fort mais va découvrir à ses dépends ce que signifie vraiment ce mot, qui est en fait super-prédisposé à faire partie de l’élite des blazers (les rares utilisateurs pouvant maîtriser le pouvoir des stickers), qui va perdre tragiquement son frère - lui aussi un balèze blazer talentueux - traqué par une mystérieuse organisation de méchants, qui va être recueilli par l’organisation des « gentils » auquel appartenait son frère et où il va faire son apprentissage, sa mignonne et gentille copine/potiche/faire-valoir va le suivre et découvrir qu’elle aussi possède un potentiel hors du commun, etc., etc. En bref, les allergiques aux scénarios typiquement shônens feront probablement de la mousse à la lecture de cette nouvelle série. Mais il faut bien avouer que, si les débuts sont laborieux et dépourvus de subtilité pour ce qui est de présenter le système des mystickers, la sauce prend tout de même un peu lorsque l’action commence réellement. L’auteur nous montre quelques possibilités de son système lors des premiers affrontements (combinaisons de stickers, stickers de type matériel, arme ou encore concept comme le « changement de dimension »...) qui se révèlent du coup un peu plus complexes que de simples combats de type « Ma puissance/mon sticker est plus grosse/gros que la tienne/le tien ». Le mangaka s’est également amélioré graphiquement et il faut avouer qu’il s’en sort très bien et qu’il propose un character design efficace et varié, un talent qu’il avait déjà démontré dans sa précédente série. Blazer Drive commence de manière ultra classique mais possède quelques atouts qui pourraient lancer le succès de cette série auprès des moins « blazés » (voire même relancer la mode des autocollants ?), et surtout possède un potentiel intéressant. Sera-t-il exploité ? Le second volume, sorti simultanément, pourra peut-être nous en dire plus...

voir la fiche officielle ISBN 9782351424360