L'histoire :
Wataru a été largué sur l’épaule d’un des golems géants invoqués par Mitsuru et se dresse contre ce dernier. Mais le jeune homme ne fait pas le poids face à la magie de son ancien ami et se retrouve rapidement à sa merci. Au moment où le magicien allait l’achever, la princesse Zofie - désormais impératrice - intervient en projetant son image et lui demande pourquoi il se conduit comme le faisait Onji. Mitsuru lui révèle alors que son but est effectivement le même - s’emparer de la dernière sphère - et que détruire la cité et, à terme, tout Vision, n’est qu’un détail pour lui. Finalement, le magicien arrive à détruire la dernière tour de la ville qui scellait le miroir de l’obscurité éternelle. Alors que les démons du monde des enfers vont se ruer au travers de celui-ci, Mina arrive en possession du miroir de la vérité capable d’annuler la puissance de celui de l’obscurité. Mais ce dernier a du mal à rivaliser avec la puissance déversée depuis les enfers. En repensant à la légende concernant ces items, ils comprennent alors que les sphères sont en réalité des morceaux du miroir de la vérité qui se sont éparpillés lorsqu’il fut brisé. Pourtant, cette révélation arrive trop tard et Mitsuru fait son apparition dans la salle...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ca y est, tout s’est mis en marche pour arriver à la fin de la série et ce dix-septième opus enchaîne donc sans relâche les révélations, les affrontements et les retournements de situations. On y voit entre autre Mitsuru se battre contre bon nombre de gens, de Wataru aux anciens sigdras, et même avec un nouveau personnage inattendu. A plusieurs reprises, les obstacles ne sont pas forcément ceux auxquels on se serait attendu et, de ce point de vue, ce volume est donc réussi. Par contre, certains retournements de situation arrivent comme un cheveu sur la soupe, principalement Mina et son miroir un peu trop sorti d’un chapeau, et les « tout puissants » dragons font surtout de la figuration alors qu’ils étaient censés être super balèzes. Mais pour le reste, l’histoire est tout à fait prenante et les explications sur les miroirs et les sphères nous font enfin comprendre pas mal de choses. Graphiquement, le mangaka s’en sort encore une fois assez bien mais on émettra tout de même un énorme doute sur ses goûts vestimentaires lorsque l’on voit le nouveau costume de Wataru, un mixe tout à fait ridicule entre une armure de chevalier sortie de Saint Seiya et un manteau long ignoble donnant au héros un look de dandy d’heroic fantasy pour fillettes. Le pire, c’est que le dessinateur en parle même dans le bonus de fin car il semble que des lecteurs japonais lui aient déjà fait ce genre de remarques ! Sinon, les planches sont en général plutôt réussies et rendent bien mieux que lors des combats des opus précédents (lors des invasions de démons et contre le golem de Age Lupa). En résumé, un volet sympathique, le suivant s’annonçant du même acabit ne serait-ce qu’au vu du cliffhanger de fin.