L'histoire :
Dans la réalité, Ashikawa est attaqué par trois monstres et décide de les ramener dans le monde de Vision afin de les affronter là où ses pouvoirs sont les plus forts. Ne le voyant pas arriver en cours, Mitani apprend que d’autres l’ont vus courir à toutes jambes, couvert de blessures. Il se rend alors en vitesse dans l’immeuble en construction, pensant bien y retrouver le magicien. A peine est-il arrivé qu’il voit Ashikawa malmené par les trois monstres et tente de venir à son aide. Mais le jeune homme n’apprécie pas son intervention et le lui fait savoir, avant d’emmener ses ennemis à travers la porte menant à l’autre monde. Malgré le caractère ignoble de son compagnon et son refus d’être aidé, Mitani décide tout de même d’aller à son secours. Il emprunte alors la porte afin de se rendre auprès du maître de Vision pour que ce dernier fasse de lui un « voyageur ». Ceci fait, le garçon se fait ensuite envoyer sur le lieu du combat d’Ashikawa et trouve celui-ci coincé dans une toile d’araignée géante. Après lui avoir évité un coup fatal, Mitani se transforme alors pour révéler sa forme de voyageur : celle d’un guerrier possédant une épée d’énergie pure. Mais il ne maîtrise pas encore ses pouvoirs et sa lame se trouve être longue d’à peine quelques centimètres, ce qui est néanmoins suffisant pour libérer Ashikawa des fils dans lesquels il était englué…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Réalisant une coupure abrupte avec la fin du premier tome, ce second opus nous jette immédiatement en pleine action. Se montrant extrêmement classique dans son déroulement par rapport à la plupart des œuvres du même acabit, le scénario sait pourtant se montrer original par certains aspects et dans certains de ses rebondissements. De prime abord, l’on pourrait croire qu’il s’agit ici d’une œuvre à destination d’un publique assez jeune, dans la lignée des Mär (Kana) et consorts, mais Brave story est parfois assez violent, l’auteur n’hésitant pas à montrer par exemple un personnage se faire exploser en petits morceaux de chair sanguinolents. A part cela et des aspects familiaux assez sombres pour les personnages principaux (suicide, meurtres…) qui justifient leur participation à la quête du monde de Vision, la série se rapproche des shônens classiques d’heroïc fantasy avec classes de personnages et items, tels Mär (encore) ou Dragon quest (Tonkam). L’ambiance dégagée par ces différents aspects est d’ailleurs un peu perturbante, passant du sombre et tragique (le suicide de la mère du héros) au comique débile quelques pages plus loin (le maître de Vision qui transforme l’héroïne en soubrette ou en infirmière avant de lui donner sa véritable apparence). Les graphismes suivent d’ailleurs sur le même modèle, allant du design sombre au trait précis jusqu’au rondouillard et simplifié. Au final, malgré un début des plus déjà-vu, ce second tome se démarque finalement assez bien et nous donne envie de connaître la suite.
