L'histoire :
Le combat continue entre Wataru et Book, maintenant revêtu de son armure du dragon. Tous deux s’élancent et leurs puissances, en s’entrechoquant, créent une explosion qui rase un quartier entier de la ville. Alors que Book est grisé par tant de destruction, Wataru se relève difficilement de ce dernier assaut et constate que son ennemi se trouve déjà devant lui. Book déclenche alors un torrent de flammes en direction du voyageur et c’est encore une fois un morceau de la ville qui disparait. Wataru et Kee-Keema se demandent déjà comment ils pourraient encaisser une seconde fois une telle attaque lorsque le lézard s’empare de l’arme que tient non loin d’eux une statue représentant un des anciens héros de la ville. L’improbable se produit alors : l’arme s’avère en fait être une vraie et permet au guerrier de repousser la nouvelle déferlante de flammes. Galvanisé par la puissance de sa prodigieuse hasse-bouclier, Kee-Keema porte alors un puissant coup à Book qui se retrouve pour la première fois projeté en arrière. C’est alors que Meena refait son apparition et, malgré ses blessures, celle-ci dit vouloir arrêter son ancien maître…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Malgré un combat titanesque, des personnages charismatiques et un peu creusés, et un renouveau du style heroic fantasy d’un point de vue manga, force est de constater que Brave story ne se démarque pas énormément de poncifs du genre shônen. Ici, nous avons affaire à un méchant qui est un ancien gentil traumatisé, et l’on voit successivement dans ces derniers chapitres deux anciens adversaires devenir les alliés du héros torturé, un de ceux qui hésitent encore à tuer des vilains malgré toutes leurs vilénies. Toujours dans le même registre, les protagonistes évoluent au fur et à mesure que leur détermination grandit et qu’ils trouvent de nouveaux artéfacts. Rien de très original donc, mais la formule fonctionne tout de même. On reste plus ou moins accroché à la lecture et, comme toujours, des rebondissements en fin de volume viennent nous mettre dans l’attente certaine du prochain opus. Les graphismes sont constants : très encrés, parfois un peu chargés, avec un tramage venant surtout colorer les ombrages. Le tout est assez travaillé et reste rempli de détails même si la précision et la netteté du trait ne sont pas toujours au rendez-vous. Pour son ton et ses graphismes plus adultes, on préférera tout de même cette version à l’animé qui est plutôt orienté vers un public jeune. En attendant, dans le présent manga, la guerre a commencé et on attend de voir la suite.