L'histoire :
Dans le port de Garth, celui le plus au nord du continent sud, les premières troupes du continent nord débarquent. Mais les troupes du sud les attendaient de pied ferme et les combats s’engagent dans la ville portuaire. Soudain, les forces résistantes se retirent et les chevaliers de Shtengell qui dirigeaient les troupes semblent s’enfuir vers la forêt attenante. Mais il s’agissait en fait d’un piège : les envahisseurs ont en effet été attirés là pour se faire attaquer par des monstres plantes. Pour autant, Shubert, le dirigeant des forces du nord, ne compte pas se faire avoir de la sorte : il décide donc d’utiliser son pouvoir pour mettre le feu à la forêt, quitte à sacrifier ses propres troupes. Mais quelqu’un le devance et lance une déferlante de flammes qui incendient tout sur leur passage. Les chevaliers de Shtengell sont maintenant en proie au feu aux côtés de leurs ennemis, tandis que Shubert découvre qui a lancé l’attaque dévastatrice pour les deux camps : il s’agit apparemment de Kaori…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette fois-ci la guerre a vraiment commencé et des troupes entières s’affrontent pendant que les têtes pensantes s’adonnent au jeu de la stratégie. Perdus au milieu de ces événements, Wataru et ses compagnons tentent pour leur part de se rendre dans le continent nord pour retrouver et sauver Kaori, ne sachant pas que cette dernière se trouve maintenant dans le sud, possédée par une entité maléfique et rangée du côté des méchants. Bref, l’intrigue bat son plein (même si tout cela reste assez classique), les combats font rage et on assiste à deux nouveaux duels entre voyageurs. Même les graphismes ont fait un pas en avant. Il faut dire que le scénario donne à l’auteur l’occasion de varier un peu les éléments en mettant en scène des navires de guerre ou de vastes décors. Mais le point fort reste les combats avec des cadrages et une mise en page plus que dynamique. On notera tout de même des défauts persistants au niveau du remplissage à la va-vite, généralement sur le travail des assistants, lorsqu’il s’agit de dessiner de nombreux ennemis ou le plan lointain d’une ville par exemple. Les plans complets et éloignés de corps humains posent aussi quelques soucis de proportions et de perspective, mais l’auteur se rattrape à nos yeux en nous fournissant de très beaux portraits au style réaliste et soigné pour agrémenter les titres de certains chapitres. Arrivé à la fin du volume, il nous tarde plus que jamais de découvrir la suite.