L'histoire :
Ronmel est maintenant seul face aux commandants sigdras, tous ses hommes ayant été décimés. Ses quatre adversaires, Countryman, Shubert, Makoto et Riber, l’encerclent alors et l’attaquent de toutes parts. Le plus puissant des chevaliers de l’armée du sud tient bon quelques instants mais finit tout de même par se retrouver en bien mauvaise posture, emprisonné dans de la guimauve grâce aux pouvoirs magiques de Makoto. Néanmoins, le coup fatal que porte à ce moment Shubert n’atteint pas sa cible : Kee Keema arrive in extremis et s’interpose en déviant l’attaque. Le sigdra tente donc de s’en prendre à l’homme lézard mais il est à nouveau gêné par l’arrivée fracassante de Jojo qui, sous sa forme de dragon, s’écrase dans le champ d’action. Et ce n’est pas fini, car c’est au tour de Wataru d’arriver quelques secondes plus tard, prêt à affronter quiconque l’empêchera de protéger le monde de Vision, selon la nouvelle mission qu’il s’est vu confier. A peine arrivé, ce dernier prévient Ronmel qu’il n’est d’aucun parti dans cette guerre et qu’il est là pour mettre fin au conflit : seul compte pour lui la protection de la ville de Zarkelheim et du monde. Mais les sigdras ne l’entendent pas de cette oreille et entament un nouveau combat qui se joue maintenant à quatre contre quatre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Enfin, Wataru, fort de sa nouvelle puissance, arrive sur le champ de bataille et force est de constater que le résultat n’est pas vraiment au niveau de nos espérances. Pendant presque tout le tome, celui-ci galère pour (ne pas) abattre les commandants sigdras et cela ressemble fort à du remplissage sans grand intérêt. En parallèle, la Kaori possédée finit de mettre son plan à exécution et retourne l’arme secrète du continent sud contre ce dernier. Bref, ce onzième tome correspond à quelque chose comme ¼ d’heure dans une histoire qui n’avance pas des masses. Si les graphismes sont toujours largement plus que corrects, on regrette néanmoins que les combats soient aussi peu intéressants visuellement (en plus de scénaristiquement cette fois-ci), à quelques planches près. Les effets et la mise en scène sont soignés (même les décors varient un peu !), certes, mais il manque un petit quelque chose pour sortir ces scènes d’action d’un ordinaire auquel la série ne nous a pas habitués, ainsi que parfois d’un peu de lisibilité. Egalement, il est dommage que l’auteur use plusieurs fois de suite du même stratagème visuel qui tend à faire croire qu’un personnage vient de se faire tuer mais « en fait non, le coup l’a juste effleuré » ! Même les pages couleurs sont ratées : l’illustration de début de tome (celle qui ouvre également le chapitre 100) semble être le fait d’un autre dessinateur et sa mise en couleur est assez horrible, tandis que la planche suivante présente un Wataru qui a l’air de loucher ! On notera aussi quelques petits soucis au niveau du moirage de l’édition, visible dans le tramage, mais rien de bien méchant. Il y a tout de même quelques bonnes planches mais cela ne suffit pas à nous faire oublier le reste qui n’est pas sauvé non plus par le scénario dans ces chapitres. Une grosse baisse de régime donc, et on espère que la série va reprendre rapidement son niveau habituel dans les chapitres à venir.
