L'histoire :
Yôichi est arrivé trop tard au belvédère : Hibari a déjà été frappée et commence à se transformer avant de disparaître. Yôichi n’a pas le temps de bien voir les agresseurs, mais il trouve Ayame inconsciente allongée au sol et se demande si c’est elle qui a libéré le loup de Hibari. Elle se réveille au moment où tous deux sont projetés à leur tour dans le monde de la Lune rouge et lui explique que ce n’est pas elle qui est à l’origine de la transformation de Hibari. Pourtant, cette dernière était bien sa proie, et Ayame veut la récupérer, surtout que si quelqu’un d’autre s’en occupe en tuant le loup de Hibari, celle-ci ne pourra plus se réveiller. La solution est de vaincre le loup de la manière dont Yôichi et Ayame l’ont fait avec le professeur du garçon la fois précédente. Ayame se transforme et se met à la recherche des autres grâce à son odorat. Lorsqu’ils les retrouvent enfin, le combat a déjà commencé depuis un bon moment, et le loup de Hibari est sur le point d’être vaincu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans le lignée du premier opus, cette suite ne décolle pas tellement plus, voire même creuse encore un peu plus la tombe du scénario. Pour commencer, on a toujours droit à des explications dénuées de logique, mais en plus le héros se montre encore plus idiot que prévu en se laissant embobiner par la première phrase venue des méchants. Mais surtout, la seconde partie du volume fait montre d’un fan-service de tout à fait mauvais goût avec l’héroïne qui se retrouve à combattre presque entièrement nue contre un loup dont la forme est celle d’une mosaïque de censure (avec tous les gags de bon ton qui vont avec, à coup de questionnement sur ce qui se cache comme membre derrière la mosaïque ou de fluides corporels). Certes, le drame amené par ce qui arrive à la meilleure amie du héros apporte enfin un peu plus de tension au récit, mais cela ne suffit pas à compenser le reste. Même chose pour les graphismes, qui sont cette fois encore de bonne facture (et même concernant le fan-service qui est borderline, au moins les amateurs de jeunes filles n’auront pas à se plaindre) : cela ne suffit pas à rattraper les faiblesses du scénario. Un second opus qui ne convainc toujours pas, donc.