L'histoire :
Risa, la camarade de classe de Yôichi s’est finalement jetée du toit du lycée. Heureusement, Ayame est à la fenêtre quelques étages plus bas et la frappe avec son poing américain, déclenchant ainsi la transformation de la jeune fille en loup. Dans le mouvement, Ayame tombe avec elle, mais à l’arrivée aucun des deux corps ne s’écrase au sol : toutes deux ont été transportées sur la Lune rouge. Il en va de même pour Makoto qui a assisté à la scène, ainsi que pour Yôichi. Sur la Lune, ces derniers se retrouvent en face de l’incarnation de Risa qui prend la forme d’un cercueil géant, car le désir enfoui dans le cœur de la jeune fille est le suicide. Celle-ci pense qu’elle porte malheur et que tous ses proches finissent par être victimes du mauvais sort à cause d’elle. Comme elle décide de se faire exploser de son plein gré, Ayame estime que ce n’est pas la peine de la combattre. Mais Yôichi refuse de laisser sa camarade finir ainsi et décide de maîtriser son loup malgré l’avis d’Ayame...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Malgré un scénario moins fouillis, plus fluide, sans trop d’illogismes contrairement aux deux tomes d’avant, et un héros qui se montre un peu moins stupide, on ne peut pas vraiment dire que ce troisième opus fasse décoller le récit. Toujours très classique, tant dans ses situations que dans son déroulement, ce dernier souffre aussi des personnalités très stéréotypées des protagonistes. Les deux combats qui ont lieu dans ces chapitres ne se montrent quant à eux pas vraiment palpitants, ce qui n’arrange rien. Certes, le héros, Yôichi, commence à s’affirmer un peu, la situation générale évolue doucement en même temps que lui, et on en découvre aussi un peu plus sur le second couple mené par un « chaperon rouge » et le pourquoi de la rivalité avec celui d’Ayame / Yôichi. Mais tout cela ne suffit pas à nous passionner, et l’enthousiasme est donc globalement du même acabit que pour les deux volets précédents : vaguement tiède. Vu qu’il ne reste plus qu’un volet, cela démontre d’ailleurs peut-être que le succès ne fut pas non plus des plus probants lors de la prépublication japonaise. On attend de voir ce que donnera la conclusion, mais il est peu probable qu’elle justifie à elle seule la lecture de ce titre (déjà, si elle n’est pas bâclée pour cause d’arrêt éditorial de la série, on devrait pouvoir s’avouer satisfait), qui n’est vraiment pas ce que l’auteur a fait de mieux jusqu’ici dans sa carrière.