L'histoire :
Sur le monde de la lune rouge, les sœurs Akatsuki sont face à leur mère. Cette dernière leur annonce que le prochain rêve sera le septième et dernier... Dans la réalité, l'inspecteur de police Saezuri n'arrive à rien avec son enquête et décide de se rendre au domicile des sœurs Amatsuki même s'il n'a pas de mandat car il désespère de voir sa fille rester dans le coma. Heureusement, son subalterne réussit à le résonner à temps. Plus tard, Saezuki rend visite à sa fille à l'hôpital. Là, il croise Yôichi, venu lui aussi voir Hibari avant le dernier combat. Déterminé, il promet à l'inspecteur qu'il sauvera Hibari, avant de se rendre là où le président des élèves lui a donné rendez-vous. Yôichi est seul, mais Yûka n'hésite pas à l'attaquer pour autant. Heureusement pour le garçon, ses amis, puis Ayame, le rejoignent alors. Les deux sœurs entrechoquent leur poing américain, et tous sont alors transportes sur le monde de la lune rouge. L'ultime combat peut commencer, et l'enjeu va se révéler bien plus important que prévu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, la fin de la série présentée dans ce dernier volet n'est pas précipitée et prend le temps de répondre à toutes nos questions. Enfin presque, car une fois le livre refermé et toutes les explications données, on s'en pose de nouvelles. Sans trop en révéler : tout ça pour ça ? Mais au fait, pourquoi les deux sœurs étaient-elles en concurrence ? Y avait-il vraiment un intérêt dans leur différence à traiter les agneaux ? Bref, les révélations amenées par l'auteur sont intéressantes, surprenantes même, mais au final peut-être mal exploitées, le tout semblant manquer un peu de logique par endroit... En dehors du dernier chapitre et des premières pages, l'intégralité du tome se compose de l'affrontement entre les deux camps Ayame / Yûka, le tout entrecoupé d'un ou deux flash-backs aux moments adéquats. On ne s'ennuie ni ne trouve le déroulement trop long, par contre les rebondissements sont globalement dans surprise dans cette partie. Au dessin, l'auteur nous offre de belles planches dans cette phase finale, avec un univers graphique original pour ce qui concerne le monde de la lune rouge. Avec cette conclusion, Crimson Wolf se confirme comme un shônen calibré, globalement efficace, vaguement sympathique, mais sans grande surprise.