L'histoire :
Il y a quelques années de cela, de mystérieuses portes apparurent subitement dans tout le Japon en donnant accès à un univers parallèle que l’on baptisa Mato (ville démon). Dans cet endroit peuplé de monstres sanguinaires pousse un fruit nommé « pêche » qui confère des pouvoirs extraordinaires à celles qui le mangent. Comme la pêche ne donne des capacités qu’aux femmes, celles-ci prirent le pouvoir et le rapport de force entre les sexes fut inversé. De plus, un escadron d’élite et entièrement composé de femmes fut créé pour lutter contre les monstres. Aujourd’hui, Yûki est un garçon en classe de terminale. Il n’apprécie pas sa condition d’homme et rêve d’avoir une vie plus heureuse. Un jour, alors qu’il se promène en ville, il constate qu’une brume épaisse apparaît avant qu’il ne se retrouve dans Mato. Là, une jeune femme de l’escadron d’élite lui vient en aide mais a besoin d’en faire son esclave pour développer son pouvoir. Yûki accepte sans savoir qu’il aura une belle récompense...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le scénariste de Red Eyes Sword refait des siennes ! Si on nous vante que le pouvoir est donné aux femmes, on s’aperçoit bien vite que ce n’est pas si vrai que cela. En effet, les femmes on besoin d’un fruit pour obtenir des pouvoirs et, surtout, ont besoin d’un esclave (un homme) pour déployer toutes leurs forces. Pire encore, alors que le personnage est réduit à lécher (doigt, botte...) pour affirmer sa loyauté, sa « maîtresse » doit lui prodiguer des récompenses de plus en plus coquines... Bref, quand on regarde bien, ce n’est pas ce qu’on nous a promis et il n’y a que des prétextes pour mettre des demoiselles en petites tenues et les forcer à être entreprenantes. Ce n’est vraiment pas d’un bon goût et cela manque d’autodérision pour convaincre. Le scénario est donc assez lamentable, mais les graphismes sont en revanche très corrects : des scènes d’action spectaculaires, de jolies filles, une mise en page vitaminée... Bref, c’est plaisant à regarder mais l’intrigue est consternante.
