L'histoire :
Retour dans le passé. A l’époque où le père de William, Richard Jones, faisait son entrée dans la haute société du Wiltshire grâce à sa richesse, la grande majorité des nobles refusait même de lui adresser la parole. C’est dans cette ambiance qu’il rencontre Miss Aurelia Hartwick lors d’une soirée mondaine. Contrairement aux autres jeunes femmes, celle-ci n’hésite pas à lui parler et accepte même de danser avec lui, discipline qu’elle maîtrise d’ailleurs très mal. Voulant la connaître un peu mieux, Richard lui demande alors quel est son art de prédilection : musique, chant, poésie, broderie, jeux… Mais Miss Hartwick n’est apparemment douée en rien, ce qui est assez rare pour une fille de bonne famille. Celle-ci lui avoue néanmoins adorer s’occuper des plantes et des animaux et le jeune homme est finalement séduit par sa franchise. Le temps passant, Richard et Aurelia se voient régulièrement jusqu’au jour où le jeune homme annonce à son amie qu’il compte retourner à Londres très bientôt. S’ensuit sa demande en mariage, à laquelle Aurelia répond favorablement…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce cinquième volume commence par nous montrer la lutte des parents de William en leurs temps alors qu’ils se bâtissaient une place dans la société londonienne, chose peu évidente pour une famille « parvenue » grâce au commerce. Bien évidemment, ces chapitres font un parallèle avec la situation actuelle de William et d’Emma, ceux-ci vivant actuellement le même genre de situation, mais à un cran encore au-dessus, puisqu’il ne s’agit plus ici de l’union entre une noble et un riche roturier, mais de celle d’un riche roturier avec une servante. Après cette partie, l’on retrouve Emma après sa nuit mouvementée avec William et sa mère , celle-ci étant bouleversée par ce qui vient de se passer. De retour à la demeure où elle travaille, celle-ci va alors entretenir une correspondance très soutenue avec son amour secret. Les choses prennent donc une ampleur de plus en plus sérieuse, surtout vers la fin du volume où un événement inattendu vient encore tout accélérer. L’auteur continue sur la lancée des précédents opus en soignant de plus en plus ses dessins, travaillant des décors de plus en plus nombreux et, surtout, sa mise en scène et ses cadrages qui se montrent ici assez intéressants. Encore un tome où la pression monte et qui nous laisse avec une seule envie : lire la suite, vite !