L'histoire :
En Angleterre, Lord Hearthouse prend le thé en charmante compagnie. Le noble se réjouit de savoir que la femme ne croit pas aux coups de foudre, et lui propose alors de l’argent pout partager sa couche. La jeune femme refuse, trouvant cela insultant. Néanmoins, quand Lord Hearthouse augmente considérablement le montant, les principes de la belle flanchent... Puis, Lord Hearthouse et son ami William se rendent auprès du professeur Malthus. Le noble n’a pas eu le courage de lire « Essai sur le principe de population » et préfère s’entretenir avec l’économiste pour comprendre tout cela. Il souhaite également savoir pour quel parti voter aux prochaines élections pour qu’il y ait moins de pauvres qui viennent frapper à sa porte. Malthus accepte bien volontiers et lui explique qu’il est impossible de supprimer la pauvreté...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
D’ordinaire, on découvre au fur et à mesure les thèses exprimées par les experts reconnus (philosophes, économistes...). Ici, on commence par la fin ! On nous explique qu’il y aura toujours des gens qui vivront dans la pauvreté à cause de deux principes élémentaires : l’être humain a besoin de nourriture et le désir sexuel ne varie pas avec le temps. Le discours est bien expliqué et l’exemple utilisé est efficace. Le problème, c’est que tout cela ne dure que sur un chapitre. Une fois que la théorie a été expliquée, on suit plusieurs personnages pauvres qui ont l’espoir de s’en sortir mais se heurtent à des difficultés. Cela ressemble à des illustrations de la théorie, mais au final ces chapitres n’apportent pas forcément grand-chose de plus à l’ouvrage. Les graphismes sont en revanche relativement bien faits, malgré un style un peu enfantin. Bref, ce n’est pas la meilleure vulgarisation qu’on ait vue.