L'histoire :
Greed est venu épauler Edward et les autres dans le combat contre Pride, mais ce dernier reste encore trop puissant. Alphonse reprend quant à lui conscience auprès de Von Hohenheim. Il propose à son père un plan pour venir à bout de Pride, et tous deux retournent alors sur le lieu de l’affrontement. Tandis que Hohenheim fait face à l’homonculus, ce dernier concentre ses tentacules d’ombre autour de lui pour être prêt à contrer toute attaque. C’est alors qu’Al arrive par derrière, mais Pride n’est pas dupe et emprisonne à nouveau son adversaire avant qu’il n’ait eu le temps de l’atteindre. Cela n’était qu’un stratagème : Hohenheim déclenche son attaque et des bras de terre gigantesques s’élèvent pour former un dôme autour de l’homonculus, qu’Al empêche alors de s’enfuir. Prisonnier dans le noir, le pouvoir des ombres du monstre n’agit plus : à défaut de pouvoir le vaincre, Al a choisi d’emprisonner l’homonculus aussi longtemps qu’il le faudra, sachant qu’il peut quant à lui rester dans cette prison sans manger ni dormir en attendant. Ed est furieux mais décide d’aller de l’avant. Avec le reste du groupe, sauf Greed qui s’est enfui pour suivre ses propres desseins, le fullmetal alchemist part donc pour Central City, où me le colonel Mustang est actuellement en train de lancer son coup d’état...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Place à l’action non-stop dans ce 11ème volume double qui reprend les tomes 22 et 23 de l’édition régulière. Pour commencer, on a droit à la suite du combat contre l’un des plus puissants homonculus, Pride / Selim Bradley. Après plusieurs rebondissements et l’intervention de Von Hohenheim, le combat est mis en stand-by un moment avant de reprendre dans la seconde moitié du volume, avec cette fois-ci Kimblee en support côté méchants, tandis qu’en face l’équipe des gentils est réduite à Alphonse et quelques side-kick comme la chimère Heinkel ou encore le docteur Marcoh ! Autant dire que la tension reste de la partie tout du long. Le reste des chapitres est du même acabit : à Central City, le coup d’état a commencé et on suit d’un côté Mustang et ses hommes qui luttent dans la rue contre les soldats de l’armée, et de l’autre la général Olivia Armstrong, bientôt épaulée par son frère Alex, qui mènent la rébellion à l’intérieur même du quartier général. Ces deux derniers vont alors devoir eux aussi faire face à un homonculus, Sloth, qui va révéler sa véritable puissance dans un combat des plus tendus et à fort suspense. Peu après, ce sera au tour d’Envy, qui a trouvé un moyen de se recomposer, de revenir sur le devant de la scène, tout d’abord dans un combat anecdotique contre la petite May, puis contre Mustang dans un face à face d’une grande violence (l’homonculus avoue être le meurtrier de Hughes, ce qui fait rentrer le colonel dans une rage vengeresse d’une intensité inédite) et qui nous tient accroché à chaque page. Ces moments de grande intensité donnent l’occasion à l’auteur de fournir des planches encore plus impressionnantes que la normale, ce qui n’est évidemment pas pour nous déplaire. Cet opus se montre ainsi véritablement passionnant de bout en bout et nous laisse encore une fois en pleine action, c’est donc plus impatient que jamais que l’on attend de voir la suite !
