L'histoire :
A Central City, la bataille fait rage. Dans les sous-sols, Scar se charge de Wrath pendant que les frères Elric, May, Hohenheim et Izumi affrontent Pride et le père des homonculus. Hélas, May se fait avoir. Ed demande à Alphonse de s’occuper d’elle et décide de se battre seul contre Pride. Celui-ci est persuadé qu’il est avantagé car Ed n’a pas l’habitude de se battre contre des ennemis plus petits que lui. Pourtant, il se trompe : Ed est justement au fait de ses techniques et peut donc anticiper les mouvements de l’homonculus. Lorsqu’Ed commence à prendre le dessus, le père des homonculus passe à l’attaque. Des tentacules jaillissent de son corps et enserrent alors Ed, Alphonse, Izumi et Mustang. Il ne lui manque alors plus qu’à ouvrir la porte de vérité, mais Greed surgit à ce moment-là...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dernier double-volume de la série, ce 13ème opus est constitué aux trois quarts des ultimes combats contre les homonculus. Tout le monde a un rôle à jouer et l’ambiance est apocalyptique, le père des homonculus y acquérant la puissance d’un dieu surpuissant. Plusieurs personnages y trouvent la mort, pourtant l’ambiance n’y est pas à l’émotion larmoyante mais plutôt aux dignes sacrifices sans ajout de pathos inutile. La mise en scène n’est en effet pas là pour nous faire pleurer, mais on reste accroché à chaque page, et ce jusqu’à la toute fin, même si le dernier quart est dédié à l’après. Cet « épilogue » permet de conclure correctement la série et n’est pas bâclé, un bon nombre de pages lui étant dédié, ce qu’on apprécie grandement. Les nombreux rebondissements ne sont pas toujours prévisibles et la fin, bien que restant dans la lignée de ce à quoi on pouvait s’attendre, n’est pas si convenue que cela pour autant. D’ailleurs Hiromu Arakawa a trouvé quelques idées assez originales pour nous surprendre tout au long de ce dernier tome. Les graphismes sont à la hauteur de cette fin de série, percutants, souvent très détaillés et pourtant toujours très lisibles et nets. Pour ces derniers chapitres, la publication originale a souvent eu droit aux honneurs de pages couleurs, repassées ici en noir et blanc mais qui apporte tout de même un certain cachet. Un dernier tome époustouflant donc, qui apporte une conclusion digne de ce nom à une série devenue culte, à ne rater sous aucun prétexte.