L'histoire :
C’est la rentrée en 1ère année de lycée pour Sasahara. Comme toujours à cette époque, les étudiants en profitent pour recruter des nouveaux pour leurs clubs. Fan de mangas et d’animés, Sasahara se rend aux stands de ces activités mais, intimidé, n’ose pas demander de renseignements. Il finit par tomber sur le club d’étude de la culture visuelle moderne, le Genshiken. Aucune information n’est disponible dans le livret d’accueil et Sasahara décide donc, quelques jours plus tard, de leur rendre visite pour voir de quoi il retourne. Devant le local, il fait la connaissance d’un élève qui s’est inscrit récemment, Kôsaka. Sous des dehors normaux, celui-ci est en fait un otaku, comme les autres membres du club, que Sasahara rencontre bientôt. Se retrouvant au milieu de gens ayant les mêmes centres d’intérêts que lui, ce dernier est pourtant mal à l’aise, car il n’a pas l’habitude de fréquenter du monde. Prétextant recevoir des coups de téléphone, les membres du club s’en vont alors un par un, laissant finalement Sasahara seul dans la pièce. Celui-ci en profite pour regarder les mangas, figurines et autres jeux disposés sur les étagères. Trouvant finalement des fanzines pornos, Sasahara se fait tout à coup surprendre. Les autres l’observaient en fait depuis la pièce d’en face et organisent toujours ce petit tour pour débrider les nouveaux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette série s’adresse en premier lieu à ceux qui se reconnaîtront dans les personnages : fans de mangas et d’animés, de figurines et de garage kit, de cosplay et de pop culture japonaise. Mais cela n’empêche aucunement les autres de la lire, car tout est suffisamment expliqué, via l’initiation du jeune Sasahara et le point de vue extérieur de la seule fille « normale » du groupe, pour que les lecteurs « normaux » puissent eux aussi apprécier ce manga au double niveau de lecture. En effet, l’humour est omniprésent, même si certains gags sont plutôt destinés aux habitués, mais l’auteur décrypte dans le même temps les codes du monde des otakus. Chaque chapitre est ainsi la description d’une tranche de vie typique de ces jeunes pas comme les autres. Disposant d’un dessin correct, les traits des personnages sont basés sur l’humour plus que sur le réalisme mais cela sied très bien à l’ambiance légère qui se dégage de ce manga. Les éditions Kurokawa font ici un très bon travail d’adaptation, notamment avec un supplément de 24 pages, sorte de magazine expliquant les références à ce monde particulier. A noter aussi qu’une version collector du tome 1 est fournie dans le 1er coffret de la réédition de la version animé, sortie chez Kaze.
