L'histoire :
C’est la journée portes ouvertes à l’université, et le club Genshiken propose, comme tout les ans, les mêmes affiches expliquant l’historique des séries animées les plus connues. Ohno s’étant déguisée, une séance photo improvisée prend place autour de leur stand. De son côté, Kasukabe rencontre son ex, au style plutôt branché, qui tente alors de renouer avec elle, mais se prend finalement une veste. Cherchant Kôsaka, elle finit par le retrouver au tournoi du jeu vidéo de combat « Full Armored Porc ». Entendant les éloges à son sujet, elle comprend que son nouveau petit ami est vraiment une pointure dans le domaine et celui-ci remporte d’ailleurs le concours. Revenus au stand du Genshiken, Kôsaka et Kasukabe se rendent compte de l’énorme succès que rencontre Ohno pour son cosplay, et Madarame profite d’un moment d’inattention pour enfiler des oreilles de chat sur la tête de Kasukabe qui venait juste de déclarer ne pas vouloir se déguiser. S’ensuit une course poursuite dans les couloirs où celle-ci croise de nouveau son ex, qui lui jette alors un regard froid avant de tourner les talons. L’anti-otaku qu’est Kasukabe ressent alors la honte de sa vie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On retrouve les otakus du Genshiken avec autant de plaisir que lors du premier volume. Les situations sont toujours aussi amusantes et vraies, nous rappelant souvent notre propre vécu (pour les plus impliqués d’entre nous). Ainsi, la convention, les concours de jeux vidéos, la fille qui se cosplay pour faire fantasmer son copain ou celui-ci qui mate un animé en même temps qu’il fait l’amour, sont autant de moments que certains d’entre nous apprécierons encore plus précisément. Maintenant que le scénario a pris ses marques, le déroulement des histoires se centre de plus en plus sur l’humour et le pari de l’auteur est réussi. Il faut néanmoins être un habitué du milieu pour apprécier au mieux toutes les références. Ceci dit, même les néophytes sauront tout de même trouver de quoi passer un bon moment. Les dessins ajoutent encore à la qualité de la série, avec des personnages expressifs et aux mimiques parfois excellentes, un trait agréable et travaillé, des décors présents et parfois même très fournis, et des encrages et tramages sans faille. Le papier utilisé n’est malheureusement pas du meilleur acabit, et l’on se retrouve souvent avec des noirs légèrement enneigés. Mais le travail d’adaptation rattrape les défauts de l’impression en nous proposant encore une fois le supplément « ota’club » en fin de tome, initiative plus que bienvenue.