L'histoire :
Comme d’habitude lorsque Kasukabe se rend au club Genshiken, une surprise l’attend. Une odeur de vernis lui attaque les narines et elle croit l’espace d’un instant qu’Ohno fait preuve d’un regain de féminité en se mettant du vernis à ongles. Que nenni ! Celle-ci est en fait en train de monter une maquette de Gundam. Tanaka réalise en ce moment un cours pour les débutants du club que sont Ohno et Sasahara. Pour lui, le maquettisme est un art et il devient rapidement expansif lorsqu’il évoque le sujet. Mais il est aussi très tatillon, voire maniaque, et, lorsque Kasukabe saisit une de ses figurines et lui manipule le bras sans grand soin (il faut la prendre au niveau de l’articulation de l’épaule pour éviter tout accident !), celui-ci commence à avoir des sueurs froides. Et les sueurs froides ont tôt fait de se transformer en averse lorsque la jeune fille en fait carrément tomber une seconde. Après une séance de vernissage sur le toit de l’université, Ohno autorise Kasukabe à regarder sa maquette. Cette fois-ci, la jeune fille fait bien attention et essaye de bouger une des jambes en partant de l’articulation. Mais elle force un peu trop et c’est le mécanisme de l’articulation qui casse. En repensant aux heures passées à la monter, Ohno commence alors à pleurer et Kasukabe lui dit qu’elle fera ce qu’elle veut pour se faire pardonner. Ohno lui demande alors d’accepter de faire un cosplay…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Encore une fois, c’est un programme varié qui nous est proposé dans ce nouveau volume de Genshiken. De la plage aux conventions, la bande d’otakus fait de nouveau halluciner Kasukabe par son comportement si spécial pour qui n’est pas un habitué de la sous-culture japonaise moderne de l’animation et de ses à-côtés. D’ailleurs, et c’est aussi ce qui est intéressant avec cette série, Genshiken peut à la fois être lue par les experts, qui se retrouveront dans les aventures des personnages, et par les novices, qui ont ainsi l’occasion de rire de situations loufoques peu connues pour eux. Ces mêmes novices pourront d’ailleurs en apprendre un peu plus en lisant le supplément « ota’club » de 26 pages en fin de volume. En plus de l’habituel lexique et d’articles sur le montage de maquette, sur Gundam et sur le moe, un reportage photo nous emmène dans l’université ayant servi de modèle pour la série. L’occasion de découvrir en parallèle les images réelles avec les dessins de l’auteur et de voir à quel point celui-ci rend particulièrement bien l’atmosphère régnant en ces lieux. A propos des graphismes, ceux-ci sont toujours extrêmement bien fournis et les personnages sont très expressifs. Quant aux tramages ou à la mise en scène, le tout est travaillé avec soin. Un très bon volume à tous les niveaux !
