L'histoire :
Maintenant que le Genshiken a recruté de nouveaux membres, Ohno veut profiter du traditionnel bizutage du club pour faire avouer à Ogiué qu’elle aussi aime les fanzines yaoï. Après avoir disposé nombre de fanzines de sa collection personnelle bien en évidence sur la table du club, Ohno et les autres membres sont donc partis de la salle et espionnent de loin en attendant qu’Ogiué se mette à lire un des ouvrages. Mais, alors que cette dernière semblait sur le point de craquer, Saki fait son entrée dans le local et Ogiué se rétracte, faisant ainsi échouer le plan du bizutage. Saki, avec son franc-parler, met les pieds dans le plat et aborde le sujet : elle propose à Ogiué d’appeler Ohno pour lui demander pourquoi elle a laissé traîner ses fanzines X au club, et cette dernière finit par les rejoindre. Elle apprend alors qu’Ogiué a été traumatisée le jour où, en CM2, elle a lu un de ces ouvrages pour la première fois. Mais Ohno pense qu’elle exagère et qu’elle ment pour ne pas avouer qu’elle en lit elle aussi. C’est alors que Kuchiki fait son entrée et annonce, tout fier de lui, qu’il a vu Ogiué le jour précédent en train de faire la queue dans une convention de fanzinat. Et il se trouve justement que celle-ci se trouvait dans le hall réservé au yaoï…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un chapitre amusant sur les yaoï, ce nouvel opus nous amène sur un sujet très vrai : le fait que la plupart des otakus ne savent pas se fringuer et ne voient pas l’utilité de mettre leur argent dans des vêtements plutôt que dans leur passion. Après cela, le reste du volume est consacré à un nouveau salon de fanzinat où le club Genshiken participe cette fois-ci en tant qu’exposant. Là encore, l’histoire est très bien rendue et très réaliste. Le scénario ne faiblit donc pas et continue de nous proposer des sujets inédits, les deux nouveaux membres du club aidant d’ailleurs la série à se renouveler et ne pas tourner en rond avec les mêmes personnages. Comme d’habitude, un supplément conséquent regroupe en fin de volume un lexique explicatif des différents thèmes et vocables utilisés dans le tome, ainsi que des reportages et interviews très intéressants sur le musée du manga et sur le Comicket. Côté dessin, le ton est réaliste avec des dérives loufoques lors des moments humoristiques. Les personnages sont très expressifs, le style est soigné et très fournis en décors, et le tramage ainsi que les encrages sont utilisés intelligemment. Rien à redire, ce cinquième tome est au niveau du reste de la série, c'est-à-dire très bon.