L'histoire :
Depuis que l’équipe constituée par Saîgo a gagné le match de football organisé au temple et qu’aucune catastrophe naturelle n’a été à déplorer suite à cela, un véritable engouement pour le ballon rond a envahi toute l’île. Alors que Saîgo, Mishima et Okubo vont prendre la bateau pour se rendre sur le continent afin d’acheter du matériel de sport, leur proviseur les met en garde contre le lycée d’Hanama en les prévenant de ne pas s’en approcher, mais sans leur expliquer pourquoi. Une fois à terre, Mishima prétexte une course urgente et laisse ses deux acolytes s’occuper des achats. Il s’en va en fait rencontrer la journaliste qu’il avait prévenue de la rencontre sportive sur leur île et qui était venue couvrir ce scoop suite à son appel. Il lui explique qu’ils envisagent de participer au tournoi national inter-lycées et celle-ci le met alors en garde contre l’équipe du lycée d’Hanama. Mishima lui parle alors de l’avertissement reçu plus tôt de la part de leur proviseur et lui demande de lui en dire plus. Celle-ci lui avoue alors que les membres de l’équipe d’Hanama ne jouent pas vraiment au football… De leur côté, Saîgo et Okubo tombent nez à nez avec Yashima, un des membres du club d’Hanama…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le scénario prend enfin plus d’envergure dans ce troisième volume où l’équipe de déjantés formée par Saîgo et Okubo est amenée à quitter la petite île. Tout d’abord, le crochet de Saîgo, Mishima et Okubo par le continent est l’occasion de faire connaissance avec un des membres de l’équipe tant redoutée d’Hanama, célèbre pour sa violence, mais aussi avec le nouveau joueur qui va rejoindre l’équipe de nos héros, Shôkichi, une brute épaisse. Tout ce petit monde se rend ensuite sur une autre île dédiée à l’entraînement des sportifs et où tout se paye par de l’entraînement, même la nourriture ou le simple droit d’aller aux toilettes. Un séjour en enfer pour ces jeunes dissipés, mais qui s’avérera finalement très bénéfique, notamment pour Saîgo, qui y apprend une technique divine, pas moins. Au final, ce troisième volume est plus fun que le second car les gags prédominent largement sur l’action footballistique qui n’avait que pour but de faire dans le « toujours plus fort » lors du précédent tome. Un bon point, donc. Quant aux dessins, ils se révèlent dans la même veine que d’habitude : beaucoup d’exagérations, énormément de trames et de traits de vitesse pour donner un maximum d’effets, et le séjour sur l’île de l’enfer est l’occasion pour l’auteur de remplir un petit peu plus ses décors. Un troisième tome qui tient ses promesses.