L'histoire :
L’équipe du lycée d’Hôzuki est toujours en plein affrontement avec celle du lycée d’Hanama. Grâce aux conseils de Mishima, Saîgo et les autres ne répondent à la violence que par une violence camouflée durant les phases de match. Cela leur permet de ne pas se faire exclure tout en luttant équitablement contre les brutes de l’équipe adverse. Alors que toutes les meilleures cartes d’Hanama ont déjà été abattues, le match prend maintenant une meilleure tournure pour l’équipe d’Hanama. C’est à ce moment qu’apparaît un homme étrange ressemblant fort à celui que Saîgo avait rencontré et qui lui avait laissé un ballon signé Pelé. Cet étranger se présente comme étant un « envoyé de Pelé » et le proviseur du lycée Hanama semble le connaître sous le nom d’Estevez. Ce dernier est en réalité un recruteur de la fondation Pelé dont le but est de prendre en charge les jeunes prodiges et de les envoyer étudier au Brésil si ceux-ci le désirent, et cela, même sans le consentement de leurs parents. De son côté, Saîgo prend la décision d’en finir avec les coups bas en voyant les blessures de ses amis. Il propose alors à Yashima, le meneur de l’équipe adverse qui lui en veut personnellement, de régler ça entre eux deux, à grands coups de tirs de ballons dans la tronche…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dernier volume de la série, ce tome conclue cette dernière de manière plutôt étonnante. Mais n’en parlons pas plus pour ne pas gâcher la fin à ceux qui liront ce cinquième volume des aventures footballistiques de Saîgo et de son équipe de tarés. En tout cas, on est heureux de constater que l’auteur a repris du poil de la bête et que ses dessins semblent être redevenus un peu plus soignés que dans le précédent tome, où l’on avait parfois l’impression d’un relâchement général. Quant au scénario proposé, il fait preuve de quelques rebondissements (de ballon) inattendus et ce dernier tome arrive donc à nous surprendre malgré un style tout de même un peu convenu. Au final, il est plutôt bon que la série se termine ainsi en assez peu de volumes avant d’avoir lassé le lectorat, et, même si on ne saurait dire si la fin a été demandée par l’éditeur plus tôt que prévue, il n’en reste pas moins que la conclusion est amenée de manière honorable et ne choque pas à la lecture. Un dernier volume correct pour cette série à l’ambiance nekketsu rappelant Keishicho 24 (du même auteur, série éditée chez Kurokawa) et qui gagne à être connue. Avis aux amateurs.