L'histoire :
Lorsque Fei reprend conscience à l’infirmerie, il se trouve en présence de Goldie Lemmon, une jeune fille qui prétend être membre du club de foot du collège Raimon. Personne ne sait qui elle est mais elle les attendait à leur retour dans le présent, probablement à cause d’un paradoxe spatio-temporel. Peu importe pour Fei, qui veut repartir pour le prochain voyage dans le temps afin de retrouver au plus vite possible sa véritable identité. Le prochain personnage historique désigné pour réaliser le miximax avec un membre de Raimon est le roi Arthur, aussi toute l’équipe se rend-elle dans un passé parallèle où ce dernier aurait véritablement existé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’introduction d’un nouveau protagoniste dans l’équipe, Goldie Lemmon qui est apparue à cause d’un paradoxe spatio-temporel, est intéressante de prime abord, mais n’est pas du tout exploitée, la jeune fille se contentant de devenir un membre comme les autres. Puis, l’équipe de Raimon part à la rencontre du roi Arthur destiné à être miximaxé avec Arion. Là, ils doivent affronter la dernière et la plus puissante des équipes d’Eldorado venue du futur : Excellence. Cette dernière est constituée d’androïdes et ne faillit pas à son classement puisque les joueurs de Raimon, même à leur meilleur niveau, vont se retrouver en difficulté. Heureusement, l’arrivée inattendue de nouveaux joueurs pour les épauler va rééquilibrer la donne... Toute la première partie du tome souffre du « syndrome DBZ » typique des shônen les moins inspirés, à savoir qu’à chaque fois que quelqu’un passe un niveau de puissance, son adversaire se retrouve en difficulté avant de lui-même monter d’un cran, et ainsi de suite. C’est ainsi sans véritable surprise qu’on assiste au dénouement de ce match, mais la suite nous réserve par contre un peu plus d’inattendu. En effet, nos héros voyagent ensuite dans le futur et découvrent alors la réalité de la situation et les motivations de leurs ennemis à éradiquer le football : et s’ils avaient eu raison dès le début ? C’est le seul point véritablement intéressant de l’histoire, car ensuite un nouvel et ultime affrontement donne encore dans la surenchère la plus totale à coup de super pouvoirs, mais sans qu’on n’y voit véritablement de football comme d’habitude. Bref, Inazuma Eleven Go ravira sûrement les amateurs d’aventure et de héros aux pouvoirs délirants, mais ceux qui y cherchaient du sport seront partis depuis longtemps. Un opus qui conclut l’arc scénaristique de manière correcte mais évidemment convenue, dans la lignée des précédents volumes. Mais que nous réserve donc le prochain et dernier tome pour aller encore plus loin dans le délire ? Un tournoi de foot intergalactique contre des aliens ? Eh bien oui...