L'histoire :
Au collège Raimon, Arion, Victor et Riccardo ont été convoqués pour une rencontre au niveau mondial. Alors qu’ils s’attendent à retrouver les meilleurs joueurs des équipes qu’ils ont autrefois affrontés, ils rencontrent en réalité huit inconnus. Ceux-ci n’ont pas l’air de footballeurs, et pour cause : ils sont champions dans des domaines aussi variés qu’éloignés du foot, comme la GRS, les maths, la boxe... Le coach, Astro Black, apparaît alors et explique la situation : l’équipe constituée représentera la Terre dans une compétition intersidérale organisée par Ozrock, le dirigeant de la planète Falam Orbius, qui compte devenir maître de l’univers. Chaque équipe perdante verra sa planète envahie, ainsi que celles qui refuseraient de participer à la compétition. L’entraînement intensif des nouveaux joueurs commence...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Prenez tous les défauts de la série jusqu’ici et poussez-les à leur paroxysme pour obtenir ce dernier volume des aventures « footballistiques » d’Arion et ses amis. Sorti de nulle part, un entraîneur convoque Arion, Victor et Riccardo à une rencontre avec huit nouveaux joueurs qui sont en réalité spécialistes dans plein de domaines sauf le foot : maths, gymnastique, boxe... Pourquoi eux ? Aucune raison logique. Par contre, cette nouvelle équipe va devoir représenter la Terre dans une compétition intersidérale contre des extra-terrestres : seule l’équipe gagnante verra sa planète épargnée par l’armée conquérante du général Ozrock de la planète Falam Oribus. Laissons de côté toute logique scénaristique, car il n’y en a pas vraiment dans tout cela. Egalement sorti de nulle part et sans qu’on sache pourquoi cela remplace l’esprit guerrier et tout le reste, le nouveau pouvoir des joueurs s’appelle le totem... qui n’est autre qu’un nouveau type d’esprit guerrier qui aurait juste changé de nom ! Rien ne va dans ces derniers chapitres : l’entraînement de l’équipe débutante se déroule sur quatre cases, à part deux d’entre eux, les nouveaux coéquipiers d’Arion ne servent à rien (c’est à peine s’ils font de la figuration car on ne les voit même pas en arrière-plan la plupart du temps), le pouvoir des totems rend encore plus inutile que d’habitude toute tentative de faire du vrai football, le tournoi se résume au premier et au dernier match (le reste en zappé entre temps), la puissance des joueurs se débloque d’un coup sans aucune progression, le grand méchant est ridicule de bout en bout, tout comme la fin de l’histoire. Si la tournure qu’avait prise la série jusque-là était déjà discutable sur bien des points (le principal étant qu’on n’y voit plus de football depuis un bon moment), ce septième volume aurait carrément dû être évité, surtout que la fin du tome 6 apportait une conclusion suffisante. Carton rouge !