L'histoire :
Le match reprend. Face à l’équipe du protocole omega 2.0 du futur, aucune des armes de l’équipe du collège Raimon ne fonctionne : miximax, esprits guerriers... rien n’y fait. Arion et ses coéquipiers doivent s’incliner mais, au dernier moment, Arion se relève et déploie à nouveau son armure d’esprit guerrier. Seulement, celle-ci disparaît aussitôt : cela avait fonctionné auparavant grâce à la résonance de l’espace-temps, mais Arion manque encore de puissance pour la déployer uniquement par ses propres moyens. L’équipe du collège Raimon a perdu. Beta déclenche alors un appareil utilisant la compression de l’espace-temps pour tenter d’emprisonner Fei, mais Mark s’interpose. Arion tente alors de le sauver mais Mark le repousse avant de disparaître...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le match contre l’équipe du futur se terminant rapidement sur une défaite pour le collège Raimon et la disparition de Mark Evans, Arion et ses amis cherchent un moyen de devenir plus puissants afin d’empêcher le football de disparaitre de la surface de la planète. Le grand-père de Mark, dont l’esprit se trouve dans une pierre, conseille alors Arion sur la marche à suivre : il faut voyager dans le temps pour récupérer l’esprit combatif de grands personnages historiques afin de les fusionner avec les joueurs de Raimon. Ni une ni deux, les joueurs partent dans le Japon médiéval à la recherche de Nobunaga Oda... Le délire allant de plus en plus loin, il ne faut plus chercher la moindre cohérence dans le scénario, mais une fois ce parti pris, ce n’est plus un problème. Par contre, même si tout a tourné au fantastique, il est dommage pour un manga sur le football de ne plus vraiment montrer de football... Les phases de « match » ne sont en effet plus qu’une succession de coups spéciaux surnaturels et le sport n’a plus grand-chose à voir là-dedans. Côté aventure par contre, l’idée de voyager dans le temps pour rencontrer plein de personnages historiques apporte du renouveau et une certaine originalité (mais là encore, on fera l’impasse sur toute cohérence). Enfin, ce quatrième tome se termine sur une histoire bonus intitulée « Inazuma Eleven Go VS LBX » en rapport direct avec l’un des films de la série. Si ce bonus est plutôt à réserver aux fans, il reste tout de même sympathique en opposant l’ancienne équipe des Inazuma à la jeune équipe d’Arion. Côté graphismes, rien à dire, c’est toujours du bon boulot dans le genre, avec notamment des designs toujours recherchés pour les personnages et leurs attaques.