L'histoire :
Depuis qu’il effectue le jeu des kyrielles dans sa tête, Itagaki a retrouvé son rythme et son sens du déplacement instinctif et imprévisible. Saeki n’arrive plus à le toucher et retrouve son adversaire face à lui dès qu’il essaye de s’échapper. Itagaki domine complétement les échanges et assène coup sur coup à Saeki, qui n’arrête pas de le perdre des yeux. Il faut dire qu’Itagaki fait bouger son corps sans qu’il ne semble y avoir de cohérence dans ses mouvements, aussi son adversaire n’arrive pas à prédire ses déplacements. Saeki encaisse les coups mais ne tombe pas ; il arrive même à décocher un coup au visage d’Itakagi à la dernière seconde. Lorsque le 4e round commence, Saeki n’a plus de jambes mais son expérience n’est pas à prendre à la légère : c’est un coriace et il ne compte pas se laisser faire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Décidément, ce combat de finale du tournoi de classe A d’Itagaki nous aura réservé des surprises jusqu’au bout. Si ce dernier a repris du poil de la bête et semble nettement reprendre l’avantage dès les premières pages, ce n’est pas pour autant que l’affrontement va être vite plié. Saeki est en effet un boxeur qui a de la bouteille, et il ne va pas se laisser abattre, même lorsqu’il va perdre l’avantage... Après cela, c’est au tour de Kimura et d’Aoki de monter chacun leur tour sur le ring. Ces combats sont lourds de sens car, selon le résultat, les deux vétérans pourraient bien mettre fin à leur carrière. Là encore, les choses ne vont pas forcément se passer comme on s’y attendait, et la fin du volume nous laisse donc dans l’expectative. Du côté des dessins, c’est principalement le combat d’Itagaki qui sort du lot. Si lors des combats d’Ippo, l’auteur sait nous transmettre une intensité folle, cette fois l’affrontement est plutôt axé sur le dynamisme. Du coup, les planches dans leur ensemble sont en corrélation, que ce soit du point du vue du découpage, du trait, ou même du séquençage des actions. Voilà donc un volume qui une fois encore sait nous tenir accrochés. Vivement la suite !