L'histoire :
Septembre pointe le bout de son nez et c’est donc la rentrée pour Ippo après les courtes vacances d’été. C’est l’occasion pour son professeur principal de faire passer des entretiens d’orientation avant les six derniers mois de cours. Lorsque vient le tour du jeune boxeur, celui-ci annonce alors qu’il compte abandonner les études à la fin de l’année et qu’il n’ira donc pas à l’université. Son professeur pense qu’il s’agit d’une question d’argent mais Ippo le détrompe en lui rétorquant qu’il compte se lancer à fond dans la boxe, ce que l’homme a bien du mal à croire, ayant encore en tête l’image d’un garçon timide et martyrisé régulièrement par un groupe de voyous. Malgré tout, Ippo persiste et valide sa décision. Sur le chemin du retour, alors qu’il s’est posé pour réfléchir à tout ça, son ancien adversaire Kobashi, qui faisait son footing dans le coin, l’aborde et lui raconte ce qu’il sait du prochain adversaire d’Ippo, Hayami. Celui-ci possède une très longue série de coups qu’on appelle « le shotgun » : rapide, violente et paraissant sans fin à celui qui l’encaisse. Une telle série semble tellement efficace que même un spécialiste de la stratégie comme Kobashi n’a pas trouvé de méthode de contre. Cela porte un coup au moral d’Ippo, mais moins que la vidéo qu’il visionne le jour suivant et où il découvre qu’en plus Hayami est un casseur d’in-fighter !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ippo est maintenant presque arrivé dans le haut du tableau du tournoi des espoirs et cela se ressent désormais fortement. Là où, auparavant, l’auteur lui attribuait des adversaires possédant tout de même quelques faiblesses, ce sont désormais des boxeurs bien plus coriaces et plus puissants qui se dressent devant lui. Ainsi, le match de demi-finale s’avère être un vrai challenge et nous fait déjà passer à un niveau supplémentaire dans la technique et les stratégies, nous préparant ainsi pour le combat de la finale qui attend Ippo d’ici quelque chose comme deux volumes, si ce dernier remporte la présente rencontre. Comme d’habitude, que ce soit avant ou pendant le combat, on ne s’ennuie donc pas une seule seconde à la lecture de ce nouveau tome, d’autant plus que le niveau général des graphismes s’améliore sans cesse. On regrette tout de même que les assistants de l’auteur aient un style si décalé de celui de leur senseï, comme on peut le voir sur les visages des figurants, notamment dans la double page 140 qui est peut-être la pire de toutes de ce point de vue là, gros plan oblige. Passé ce détail, le reste est toujours aussi travaillé et le dynamisme des combats est très bien rendu. La forte utilisation de lignes dynamiques, en tramage ou manuelles, y est d’ailleurs pour beaucoup. L’auteur sait y faire, et ça se voit ! Le tome se finissant, comme souvent, au moment d’un rebondissement lors d’un match, on attend la suite avec pas mal d’impatience !