L'histoire :
De retour au lycée après sa victoire au tournoi des espoirs Japon-Est, Ippo se fait féliciter par Umezawa et ses amis. Mais ceux-ci sont déçus d’apprendre que leur camarade ne participera pas à la finale nationale car il s’est fracturé le poing droit pendant son match. A Osaka, Sendô, le gagnant de la finale Japon-Ouest, regarde pour la énième fois la vidéo du dernier combat d’Ippo et brûle d’impatience de l’affronter. Le boxeur à l’impression d’avoir trouvé son double : un in-fighter avec un punch destructeur. Déçu par tous les autres adversaires qu’il a affrontés jusqu’ici, c’est donc une véritable « force brute » comme Ippo qu’il attendait de rencontrer. C’est pourquoi, lorsqu’il apprend que ce dernier va déclarer forfait pour le prochain combat, Sendô part illico prendre le premier train pour Tokyo, oubliant même de prendre des affaires ou de quoi se payer un billet de retour. Une fois sur place, il se rend au club de boxe d’Ippo pour essayer de convaincre ce dernier de changer d’avis. Pour le vaincre, Sendô s’est même entraîné à la technique spéciale du smash, un uppercut de trois-quarts inventé par Ruddock, un coup célèbre qui avait même sonné Tyson lors d’un combat…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Encore une fois, George Morikawa arrive à nous faire passer un bon moment avec un tome de transition ou presque rien ne se passe. C’est sûr que, par rapport aux derniers tomes intenses des combats finaux du tournoi, un volume entier passé à décrire l’entraînement ou présenter le -peut-être- futur adversaire d’Ippo pourrait paraître inintéressant. Il n’en est pourtant rien grâce à une redistribution intelligente des cartes et à une bonne dose d’humour. L’amour d’Ippo est parti et une nouvelle personne arrive pour s’occuper de lui en plus de l’entraîneur habituel : une femme ostéopathe spécialisée dans les sportifs. Cette dernière va apporter une solution qui permettra peut-être à Ippo d’être en état de combattre pour la finale nationale qui aura lieu deux mois plus tard mais à un prix qui risque de se révéler assez élevé pour la santé du jeune homme. L’action est donc moins présente et cela se ressent aussi sur les graphismes, car l’auteur n’est jamais meilleur que lorsqu’il dessine des phases de match. Dans un tel volume, il n’a donc l’occasion de déployer tout son talent et, même si le niveau reste assez bon, on ne peut pas dire que les graphismes cassent la baraque. A n’en point douter, la baisse constatée ici permettra au prochain tome de n’en être que bien meilleur pour la finale nationale tant attendue.