L'histoire :
C’est la fin du tournoi de la police cup et Tetsunosuke doit maintenant affronter le commissaire Takamine, celui-là même qui le harcèle sexuellement depuis son entrée dans la police. Ce dernier prend d’ailleurs un malin plaisir à le déshabiller pendant le combat. Le commissaire ayant des talents de prestidigitateur, Tetsunosuke n’arrive pas à le menotter et doit donc finalement se résoudre à utiliser sa force extraordinaire pour le mettre carrément KO. Pendant ce temps, d’autres membres de la brigade de la mort se sont introduits dans les quartiers secrets des organisateurs du tournoi et découvrent que le dirigeant d’Interpol prépare un coup tordu. Ils viennent en effet de découvrir le corps du père de Tetsunosuke, un couragent de légende, conservé dans de la glace. Mais ils se font surprendre et un rude combat commence alors… De son côté, Tetsunosuke est toujours aux prises avec le commissaire. Ce dernier a beau se prendre ses extraordinaires coups de poings, il reste pourtant en état de se battre. Au sol à cause du dernier coup, il décide d’attendre que le jeune homme s’approche de lui afin de le piéger. Mais au moment fatidique, le short de Tetsunosuke finit de tomber en lambeau, révélant son anatomie au commissaire, qui se sent défaillir à la vue de l’engin…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici la conclusion de la série. Le reste du tournoi est finalement assez vite expédié, cédant la place à la lutte entre la brigade de la mort et Interpol, et ce n’est pas plus mal. On apprend ainsi diverses choses sur les origines de Tetsunosuke et de son père, avant de finalement retourner au Japon pour la conclusion de la série. Car l’histoire ne se termine pas directement à la fin du tournoi et prend le temps de conclure sur la relation entre Tetsunosuke et Akané. L’auteur en a tellement rajouté au fil des chapitres qu’il était difficile de continuer la série en faisant « plus fort » que les scènes d’action du tournoi, et la fin de la série est donc bienvenue avant que le concept ne se soit complètement essoufflé. Néanmoins, le scénario aurait encore pu donner de bonnes choses si on était retourné dans des intrigues policières un peu plus loufoques, mais tant pis ! Côté dessin, l’auteur a pris le temps de soigner un peu plus les graphismes de ses derniers chapitres que durant la partie du tournoi et ce sixième volume est donc à la hauteur de nos espérances de ce point de vue là. Au final, ce dernier tome conclue correctement cette série que l’on recommandera à tous les amateurs d’humour absurde et de nekketsu (cf chronique du volume 1).