L'histoire :
Dans un village bucolique du Royaume-Uni, au XIXe siècle. Roy a tout pour être heureux : il tient une boulangerie qui fonctionne plutôt bien et file le parfait amour avec la magnifique Claire. Toutefois, les choses sont loin d’être aussi simples. Avec le concept de propriété privée porté par Napoléon, il est désormais plus difficile de se procurer de quoi vivre, comme du bois pour se chauffer. C’est M. Gordon qui possède la plupart des terres et celui-ci vit grassement des rentes. Roy est en colère contre ce système et la dépendance à l’argent qui fait des villageois des esclaves. Claire travaille dans une filature. Elle découvre avec surprises que le patron est Oscar, son ami d’enfance. Ce dernier est ravi de la retrouver et propose bien vite à Roy de se venger de Gordon grâce au capitalisme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ouvrage de référence dans le monde de l’économie, Le capital de Karl Marx peut paraitre rébarbatif de prime abord pour les jeunes. C’est donc au moyen du manga que Hiromi Iwashita se charge d’en expliquer simplement les grandes lignes, le but étant de fournir une introduction à l’œuvre originale et non de s’y substituer. Pour cela, on nous plonge dans un village du Royaume-Uni au XIXe siècle, où on suit un boulanger qui va se lancer dans le capitalisme pour s’enrichir et ne plus être l’esclave du riche propriétaire. Même s’il y a de temps en temps des schémas pour expliquer des mots ou idées, la plupart du temps il suffit de voir ce qui arrive aux personnages pour comprendre de quoi il retourne. Les traits sont parfois un peu grossis et quelques raccourcis sont un peu rudes, mais l’ensemble se lit assez facilement et on comprend bien la situation. Les dessins sont bien faits, les personnages sont séduisants et les décors sont réalistes. Une bonne adaptation.