L'histoire :
Sur le chemin du retour, Andô confie ses angoisses à son frère : en voyant le clochard au café, il a eu peur de devenir un jour comme lui, quelqu’un qui passe sa vie sans rien faire d’autre qu’attendre que le temps passe. Son frère tente de le rassurer et c’est alors qu’il aperçoivent une lumière jaillir de derrière un immeuble : il y a un incendie pas loin de là où ils se trouvent. Ils décident d’aller voir et, en arrivant sur les lieux, ils voient le fils Anderson sortir d’une maison en flammes avec un vieil homme sur le dos. Le frère d’Andô crie alors à la foule qui s’est rassemblée devant la maison d’appeler une ambulance mais ceux-ci refusent : c’est la faute d’Anderson s’ils sont sans emploi et ils n’ont donc pas la moindre intention d’aider son fils. Pourtant, le fils Anderson veut retourner dans la maison car une femme est encore à l’intérieur. Pendant ce temps-là, le maire et la cigale sont pris au piège par des tueurs qui ont reçu l’ordre d’éliminer l’homme politique...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nous pouvons suivre deux évènements qui se déroulent au même moment dans ce sixième opus : d’un côté, la cigale tente de protéger le maire qui est devenu la proie de nombreux tueurs à gages et, de l’autre, des gens incendient la maison du couple qui donne des leçons particulières au fils Anderson. La première partie a beau être riche en action, elle n’en reste pas moins un peu longuette et son principal intérêt est l’apparition d’un nouveau personnage au pouvoir troublant. Quant à celle de l’incendie, cela permet à Andô d’enfin utiliser son pouvoir pour affronter les partisans d’Inukaï : certes, les hésitations du jeune homme donnent encore une certaine longueur mais les choses finissent tout de même par avancer. Graphiquement, la qualité et la mise en scène sont toujours très soignées et on retiendra principalement le travail effectué sur les planches de l’incendie. Un volume moyen donc, mais qui promet une envolée de l’histoire.