L'histoire :
L’un des jeunes homme qui a attaqué la station-service vient de perdre le contrôle de son corps : sa main gauche allume un briquet et il se penche dangereusement vers une flaque d’essence. Aussitôt, ses acolytes commencent à fuir mais cela ne dure pas longtemps : l’un d’eux tombe à terre car sa jambe se brise en deux mystérieusement et un autre se fait attraper le bras par Inukaï. Andô, qui n’est pas loin de la scène, aperçoit le propriétaire du Duce et cela l’intrigue fortement car il l’avait déjà vu lors de l’accident au parc d’attractions : à cette pensée, le lycéen ressent un pincement au coeur. Pendant que les véhicules des pompiers et de la police se mettent à exploser, Inukaï explique son plan au voyou qu’il tient fermement par le bras : lorsque la station-service explosera, le chef des Grasshoppers sera le seul à survivre et sera considéré comme un miraculé, en plus d’être le sauveur de la ville. Cependant, Andô se dit qu’il a peut-être une chance d’empêcher le drame et pourrait donc ainsi contrarier à son insu les plans d’Inukaï...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Déjà dans le volume précédent, l’intrigue s’attardait longuement sur Andô et son cas de conscience mais c’est à partir de celui-ci que cela commence à vraiment poser problème. Le jeune homme met toujours beaucoup de temps avant de se décider à utiliser son pouvoir et il est un peu trop lent à la comprenette. Du coup, cela plombe un peu le récit : on a l’impression que l’histoire n’avance pas et ce n’est pas l’apparition de deux nouveaux personnages qui va changer quelque chose (du moins pour l’instant). Le fils du patron de la société Anderson semble plutôt inutile, tandis que la tueuse est carrément un stéréotype des plus exagérés (cette dernière est l’archétype de la mignonne jeune fille qui porte une robe à dentelles mais est capable de tuer plusieurs personnes en un éclair). Heureusement, les graphismes sont quant à eux fort sympathiques, faisant ressortir nettement le charisme des personnages et permettant de créer une ambiance angoissante. Un volume décevant, donc, mais qui nous laisse encore de la curiosité : espérons que le prochain tome soit de meilleure qualité.
