L'histoire :
Poursuivie par la bande de Manami, Ayumi finit par s’enfuir du lycée à toutes jambes. Elle traverse les rues sans regarder et manque de justesse de se faire renverser par un camion. Encore sous le choc, la demoiselle reste assise sur le trottoir et se demande ce qu’il se serait passé si elle était morte. C’est alors qu’elle aperçoit des lycéennes en train de rire et cela provoque un autre choc chez Ayumu. Celle-ci se rend donc dans un magasin et sort un couteau de cuisine de son emballage. Une vendeuse lui fait remarquer qu’il ne faut pas déballer les produits sans les avoir acheté et, sans réfléchir, la lycéenne s’enfuit du magasin, le couteau de cuisine à la main. Des vendeurs partent alors à sa poursuite mais, au bout d’un moment, Ayumu arrête de courir. Elle défait alors ses bandages avec le couteau et commence à se mutiler le poignet. C’est à ce moment que les vendeurs la rattrapent et Ayumu hurle pour qu’on la lâche. Heureusement, Hatori intervient de justesse : elle prend la main d’Ayumu et les deux jeunes filles s’enfuient en courant…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme on pouvait s’y t’attendre, Hatori fait figure d’espoir dans le cauchemar d’Ayumu. Certes, elle avait déjà un petit peu consolé la demoiselle en détresse mais, cette fois-ci, elle va prendre pleinement conscience du calvaire vécu par Ayumu. D’abord effrayée par la découverte de son secret, cette dernière va trouver de la chaleur affective et commence à prendre conscience de son envie de vivre. Malheureusement, ce n’est pas une journée de détente qui va résoudre tous ses problèmes et, déjà, de nouveaux dangers la guettent. L’histoire se montre une fois de plus passionnante et les sentiments d’Ayumu sont parfaitement retranscrits : il est donc impossible de ne pas se sentir ému, touché et captivé par le récit. Les graphismes contribuent par ailleurs à faire ressortir les émotions, avec des personnages très expressifs et un découpage au vif, ce qui facilite l’immersion dans l’histoire. Une fois de plus passionnante, l’intrigue ne nous donne qu’une envie : lire la suite le plus rapidement possible.