L'histoire :
Ayumu a récupéré son bureau qu’Anzai avait balancé par la fenêtre et revient dans la salle de classe avec. Mais ce n’est pour autant que les filles vont la laisser tranquille : elles jettent ses cahiers par terre avent de lui prendre son téléphone. En voyant que leur victime n’a personne dans son répertoire, elles se mettent à se moquer d’elle. Ayumu leur rétorque alors qu’elle préfère être seule plutôt que d’avoir des amies comme elles. Furieuse, Anzai jette le téléphone portable et écrase la main d’Ayumu quand celle-ci se penche pour le récupérer. Cette dernière tente alors de frapper Anzai mais les autres filles l’en empêchent. C’est à ce moment qu’arrive leur professeur. Les autres filles accusent aussitôt Ayumu d’avoir voulu frapper Anzai sans raison. Du coup, la jeune fille est convoquée après les cours. Seulement, lorsqu’Ayumu tente d’expliquer la situation, le professeur fait semblant de ne rien comprendre pour éviter d’avoir des problèmes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un volume légèrement moins triste que les autres, celui-ci nous ramène à la dure réalité dès la première page. Anzai et ses copines s’en prennent toujours à la pauvre Ayumu et les violences qu’elles lui font subir sont de pire en pire. De plus, à travers le personnage du professeur qui ferme les yeux sur la situation par peur d’être mal vu par ses collègues, l’auteur dénonce également la passivité révoltante des adultes face à de tels comportements. Bien plus qu’une simple histoire de harcèlement, ce titre est en fait une dénonciation du système scolaire qui nous incite à ouvrir les yeux sur la dure réalité. Sur la fin, on entrevoit certes une lueur d’espoir mais il est clair qu’Ayumu n’est pas au bout de son calvaire. Si le manque de décors peut faire penser à une légèreté des graphismes, ceux-ci sont pourtant de bonne qualité et les visages des personnages regorgent d’expressivité.