L'histoire :
Afin de trouver la fille parfaite, Hachibe Maeda, adolescent de 15 ans, a insisté auprès de sa mère pour intégrer un lycée à Tokyo. Il n’a jamais pu tomber amoureux à cause de ses critères de sélection plutôt particuliers mais il espère trouver son bonheur à la capitale. Malheureusement pour lui, dès son arrivée, il a un accident avec une demoiselle à vélo. Le jeune homme détaille aussitôt la fille (poitrine, jambes…) qui, le prenant pour un pervers, lui met une raclée. Quelque temps après, Hachibe parvient à trouver son pensionnat mais découvre avec stupeur que celui-ci est en cendres. Au même moment, une jeune femme arrive et se présente : Mme Ameyagi, professeur dans son nouveau lycée. Elle lui explique que la résidence des garçons a pris feu il y a deux semaines et qu’on a oublié de le prévenir. Hachibe est démuni et n’ose pas demander de l’argent à sa mère qui s’est déjà tant sacrifiée pour l’envoyer à Tokyo. La jeune femme lui propose alors de l’héberger quelques temps dans une cabane à côté de la résidence des filles…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ne vous fiez pas aux apparences ! Au premier abord, on pourrait croire que l’on a affaire à un énième Love Hina (aux éditions Pika) avec un personnage principal habitant dans une résidence peuplée de jeunes filles toutes mignonnes, mais l’auteur de Midori days (également chez Kurokawa) a su trouver une idée plutôt originale pour se démarquer des classiques mangas de harem. En effet, Hachibe est en fait un fétichiste pervers qui tente de dissimuler tant bien que mal ses goûts bizarres et passe la plupart de son temps à se faire latter par Tenmaku. Même s’il n’y a pas autant de fan-service que le scénario pourrait nous le laisser croire, la lecture reste agréable et les gags sont drôles, bien que prévisibles. Du côté des dessins, la qualité est correcte avec des personnages très expressifs et des décors à la fois présents et soignés, mais on regrette tout de même le classicisme du découpage. Par ailleurs, les traits rondouillards nous rappellent parfois ceux de Keroro (chez Kana). Ce premier volume marque donc un début prometteur et on attend la suite pour confirmer (ou non) ce potentiel. A suivre…
