L'histoire :
Ce matin, au lycée, tout le monde ne parle que d’une seule chose : la rumeur selon laquelle un pervers rôderait dans le coin. En effet, celui-ci s’attaquerait aux jeunes filles qui rentrent seules chez elle le soir pour leur griffer le visage. En entendant cela, Hachibe se dit qu’il doit absolument protéger les filles de la pension car personne ne doit toucher à sa « collection ». Après les cours, le jeune homme raccompagne Sakurato, la seule des filles à rentrer non accompagnée. Sur le chemin, ils aperçoivent une jeune fille allongée dans un parc et un homme camouflé en train de la photographier. Hachibe fonce alors vers l’agresseur mais ce dernier jette une bombe lacrymogène au sol avant de s’enfuir. Le jeune homme ramasse ensuite l’appareil photo de l’agresseur tandis que Sakurato constate que la victime a une marque autour des yeux. En fait, l’agresseur lui a dessiné des lunettes sur le visage avant de la prendre en photo. Aussitôt, Hachibe pense avoir deviné qui peut être le seul coupable d’un tel acte: Shibusawa…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier tome nous avait fait plutôt bonne impression et ce deuxième opus confirme le potentiel qu’on avait pu y déceler. Chaque chapitre suit le même schéma : l’on y suit l’une des demoiselles de la pension tout en découvrant une des diverses formes que peut prendre le fétichisme. En effet, être un pervers, c’est tout un art et ce n’est pas toujours de tout repos. Vous l’aurez compris, l’histoire conserve son autodérision ainsi que son potentiel comique, les nombreux gags étant très drôles, mêmes s’ils sont régulièrement prévisibles. De plus, l’auteur a réservé un chapitre entier consacré aux soubrettes, histoire de ravir le lectorat masculin. Quant aux graphismes, la qualité est encore une fois très correcte, malgré un découpage un peu trop classique. Les personnages sont tous très expressifs, les nombreux décors sont soignés, le tramage est maîtrisé et la mise en scène dynamique. Ce second volume nous offre donc une lecture fort sympathique ainsi qu’un moment de franche rigolage. On en redemande.