L'histoire :
En apprenant que Gyokuen est morte, Kôen ne peut s’empêcher d’émettre des doutes. Après tout, Gyokuen avait de grandes connaissances de la magie et une force inégalable, ce qui en faisait un être supérieur. Elle avait d’ailleurs laissé entendre que sa conscience survivrait quoi qu’il arrive. Toutefois, Hakuryû est formel : tous les rokhs de Gyokuen se sont dispersés. Cela finit de convaincre Kôen qui reconnaît alors avoir pris de mauvaises décisions ainsi que la supériorité de son frère. Kôen est prêt à accepter la sentence de Hakuryû mais il supplie celui-ci d’épargner le reste de la fratrie. C’est à ce moment qu’arrive Aladin qui appuie la demande de Kôen. Hakuryu, lui, supporte mal qu’on lui donne des ordres alors qu’il est désormais l’empereur de Kô...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce n’est pas parce que la guerre est finie qu’il n’y a plus rien à raconter, au contraire ! Les gagnants doivent déterminer le sort des perdants et prendre des décisions pour rétablir l‘ordre et une paix durable. Forcément, les Ren sont au centre de tout cela, mais un autre personnage s’impose également : Sindbad. Cela fait un moment qu’on entend parler de lui et, une fois qu’on a compris ce qu’il en est de la famille de Hakuryû, l’homme fait complètement changer le monde. Cela constitue à la fois un épilogue d’un arc très long, mais aussi le début d’un nouveau cycle et de quoi complètement remanier les choses. Le programme est chargé, certes, il y a beaucoup d’informations à intégrer, mais tout est bien expliqué, et on voit déjà le nouveau fil conducteur prendre forme sans être assommé ou noyé. En plus, on est surpris de voir comment l’auteur peut rendre son univers plus moderne : c’est complètement inattendu et déstabilisant, mais en même temps original et bien fait. C’est au travers du regard d’Ali Baba (littéralement parlant) qu’on constate les changements qui en découlent : la mise en scène pour ce regard neuf et cette énumération de faits est une bonne trouvaille pour le scénario qui continue d’évoluer avec intensité. Quant aux dessins, ils sont de très bonne facture. Ces derniers redoublent de détails et sont donc plus fournis qu’avant, c’est un régal pour les yeux. Un petit malus quand même : on regrette qu’il y ait quelques fautes d’orthographe. Toutefois, on reste passionné par la lecture qui nous enchante !