L'histoire :
Kido et Yuri se sont rendus à l’hôtel pour faire l’amour. Pendant que la jeune femme prend une douche, Kido reste assis sur le lit, perplexe. Il a été très excité par la fellation que lui a faite Yuri un peu plus tôt mais, maintenant, il n’a plus envie de faire l’amour. En fait, il repense à l’agression d’Emiru : cela lui a fait prendre conscience que le sexe peut être associé à la violence et cela l’a traumatisé. Toutefois, il craint que Yuri le quitte s’il ne couche pas avec elle. C’est alors que le téléphone portable du garçon sonne : il s’agit d’Emiru qui voulait le remercier pour son aide de la veille. La demoiselle le taquine ensuite en lui disant que, si c’était lui qui lui avait sauté dessus, elle se serait laissée faire. En colère, Kido lui crie qu’il la déteste et jette son téléphone au sol. Yuri arrive à ce moment dans la pièce et Kido ressent le désir monter en lui de manière fulgurante...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La vertu de Kido n’a pas fini d’être mise à l’épreuve dans ce deuxième volume. Ainsi, le jeune homme se rend à l’hôtel tous les soirs de la semaine pour faire l’amour à Yuri, avant de subir les assauts de sa prof complétement ivre, d’une collègue du supermarché où il travaille et enfin d’Emiru (sa voisine). Malheureusement, l’intrigue déçoit car cet enchaînement de scènes coquines n’est pas à la hauteur de nos attentes : les passages avec Yuri misent tout sur la poitrine de la jeune femme et les autres demoiselles n’iront pas au bout car Kido est trop pleutre pour les honorer. Entre romance calme et tentatives avortées par la peur, il ne se passe donc pas grand-chose d’intéressant et on s’ennuie. De plus, les personnages ne sont pas attachants ce qui n’aide pas. Quant aux graphismes, il n’y a presque aucun plan de matage et les scènes coquines s’avèrent finalement assez banales, alors que le premier opus nous proposait une mise en scène vraiment alléchante. Bref, une déception que seuls les lecteurs avides de scènes hot apprécieront.