L'histoire :
Punié est la princesse du royaume de la magie. Son épreuve pour devenir reine consiste à aller vivre une année sur Terre avec les humains, et c’est comme cela qu’elle se retrouve à intégrer une classe de lycée au Japon. A peine débarquée, elle se fait remarquer par tous les garçons et cela attire la jalousie de la caïd de l’école qui décide alors de lui refaire le portrait. Mais Punié, sous ses airs de petite fille toute mignonne, sait bien se défendre, et grâce à sa baguette magique, invoque des petits légumes qui prennent vie et assaillent les loubardes de toutes parts. Plus tard, alors que le gang des jeunes filles prépare sa vengeance, un homme mystérieux leur donne un talisman qui, selon lui, permettra de bloquer la magie de la princesse. Avec cet atout en poche, elles donnent alors rendez-vous à Punié dans un coin désert afin de la réduire en bouillie une fois qu’elle sera démunie de ses pouvoirs. Mais une fois sur place, la mignonne petite Punié ne se démonte pas en voyant le talisman et se transforme en véritable bête de combat, faisant alors de la charpie avec ses adversaires…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Panzer Princess Punié est un manga de Hideki Owada (ou Ohwada selon les éditeurs), que l’on connaît déjà en France pour ses séries Heaven Eleven et Keishicho 24. Malgré ces bonnes références, ce one shot ne convainc pas vraiment. Le thème initial est plutôt amusant et promet beaucoup : une parodie de petite magical girl toute mignonne qui recours sans sourciller à la violence la plus atroce pour parvenir à ses fins. Malheureusement, ce concept est assez mal exploité et ce n’est pas aussi drôle que ce à quoi l’on s’attendait. D’ailleurs, la série n’a peut-être pas eu le succès escompté puisque ce one shot ne propose même pas de fin. Quoi qu’il en soit, il existe pourtant une suite sous un autre nom au Japon, sortie dans un second one shot. Du côté des dessins, le tout semble avoir été réalisé à la va-vite : des décors pas vraiment là, des arrières plans bâclés, pas vraiment de détail dans les traits… Bref, l’auteur n’est pas ici à son meilleur niveau, que ce soit scénaristiquement ou graphiquement. Un manga que l’on réservera donc aux seuls fans d’Owada ou à ceux qui souhaiteraient voir comment l’on peut dynamiter tout les codes du shôjo de magical girl en seulement quelques pages.